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Réduire le coût de l’électricité grâce aux énergie renouvelables, une solutions viable pour l’Ademe

Publié le 10 décembre 2018

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L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a présenté ce lundi 10 décembre une étude faisant suite à la présentation de la feuille de route énergétique de la France dévoilée le 27 novembre. Entre autres, celle-ci estime que la réduction du coût de l’électricité nécessite une massification des énergies renouvelables à horizon 2050-2060. Les détails.
Réduire le coût de l’électricité grâce aux énergie renouvelables, une solutions viable pour l’Ademe - Batiweb
Quelques semaines après la présentation de la stratégie énergétique de la France, l’Ademe a publié ce 10 décembre une vaste étude présentant plusieurs scénarios d’évolution de la production d’électricité.

Visant le double objectif de réussir la transition écologique du pays tout en réduisant le coût de l’électricité, le document considère que l’option la plus viable serait que les énergies renouvelables fournissent près de 85% de la consommation électrique d’ici à 2050. Ce taux pourrait même atteindre les 95% en 2060.

L’éolien et le solaire compétitifs, le nucléaire délaissé

Avec cette nouvelle étude, l’Ademe compte « s’assurer qu’un choix fait aujourd’hui ne va pas faire peser des coûts indus à nos enfants et petits-enfants quelques dizaines d’années plus tard », comme l’indique Arnaud Leroy, président de l’organisme. « À chaque fois dorénavant qu’on parle trajectoire énergétique, se pose la question du coût, (…) donc il faut qu’on documente la question de la pertinence économique, de la viabilité économique. »

En outre, le scénario envisagé par l’Agence permettrait notamment de ne plus recourir à des subventions pour les projets d’éolien terrestre et de centrales photovoltaïques « dès 2035 ». Des gains économiques qui pourraient notamment être réinvestis dans le développement des véhicules électriques.

Un autre scénario avancé par l’Ademe a, de son côté, étudié l’éventualité d’un programme industriel de construction d’EPR (Evolutionary power reactor, ou Réacteur pressurisé européen). Selon l’organisme, une telle initiative ferait baisser la part des énergies renouvelables autour de 75% en 2050. Le coût de production moyen de l’électricité serait également plus élevé.

« Si le prolongement d’une partie du parc nucléaire historique permettrait une transition efficiente, (…) le développement de la filière EPR ne serait pas compétitif », conclut le document.

F.C (avec AFP)
Photo de Une : ©Fotolia

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