Le Rapport sur l'efficacité énergétique dans les bâtiments (EEB) a été initié en 2006. L'objectif : trouver des pistes pour réduire la consommation d'énergie dans les bâtiments et l'impact des gaz à effet de serre de ces derniers. D'envergure internationale, cette étude a conduit les groupes d'experts aux quatre coins de la planète : USA, Europe, Japon, Chine, Inde et Brésil. Ce qui en fait à ce jour le programme de recherches le plus vaste et le plus complet.

Coordonné par l'ancien directeur du programme Environnement des Nations Unies Klaus Töpfer, ce rapport s'appuie sur une approche quantitative de bas en haut, se basant sur des faits avérés et des données concernant les secteurs du bâtiment, à la fois résidentiels et commerciaux. Au final, à partir de l'analyse des experts, le Rapport EEB émet six recommandations claires destinées à réduire de façon significative l'énergie utilisée dans les bâtiments, neufs ou anciens.

Objectifs de stabilisation de CO2

Pour rappel, on sait que les bâtiments sont responsables d'environ 40% de l'utilisation de l'énergie mondiale et des émissions de CO2, soit plus que tous les autres secteurs. "La croissance démographique et le nombre grandissant de logements créent une augmentation ingérable des besoins en énergie. Il est donc essentiel de réduire sensiblement les émissions provenant des bâtiments si l'on veut atteindre les objectifs de stabilisation de CO2", note le WBCSD.

Cette organisation mondiale, qui regroupe environ 200 entreprises majeures, investies dans le développement durable, développe et finance le Rapport EEB, auquel 14 compagnies participent directement. Celles-ci sont : United Technologies Corporation et Lafarge (qui co-président le Rapport), Actelios, ArcelorMittal, Bosch, CEMEX, DuPont, EDF Group, GDF SUEZ, Kansai Electric Power Company, Philips, Skanska, Sonae Sierra, Tokyo Electric Power Company (TEPCO).

Le forum Energy Efficiency Global se tiendra du 27 au 29 avril au Palais des Congrès de Paris. Plus d'infos : eeglobalforum.org

Laurent Perrin