Make our Planet Great Again : les ingénieurs français répondent à l’appel d’Emmanuel Macron
Ainsi s’est exprimé Emmanuel Macron, président de la République, le 2 juin dernier, confirmant ainsi sa volonté de poursuivre les objectifs fixés par la COP21 et la loi de transition énergétique. Une initiative saluée par Syntec-Ingénierie, qui compte 400 entreprises adhérentes et 11 délégations régionales.
« Nous nous réjouissons et tenons à exprimer tout notre soutien et mobilisation en faveur de la réussite de l’initiative Make Our Planet Great Again », s’est exprimé Nicolas Jachiet, président de la fédération.
« En tant que pilotes des projets industriels et de construction, notre rôle est de proposer à nos clients publics et privés des solutions technologiques sur-mesure pour améliorer la performance énergétique de leurs ouvrages, limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, et ainsi participer à la transition écologique. Nous nous joignons donc avec enthousiasme à l’appel de l’Élysée et renforcerons nos actions en ce sens », poursuit-il.
Renforcer la formation des nouveaux ingénieurs français
Si l’organisme semble donc prêt à se jeter corps et âme dans le projet du président, il en a également profité pour passer un message au gouvernement. En cause : le manque de visibilité de la profession en France, qui peine donc à recruter de jeunes diplômés.« L’ingénierie est une profession incroyablement diverse, innovante et qui recrute ! Or, le nombre d’ingénieurs formés en France est insuffisant au regard des besoins économiques et écologiques à venir. Avec 37 000 recrutements lancés chaque année, les entreprises d’ingénierie éprouvent déjà des difficultés à embaucher. Recruter des talents à l’international est toujours extrêmement enrichissant mais cela ne peut être suffisant », déplore Nicolas Jachiet.
« Nous appelons […] le gouvernement à se mobiliser pour la formation initiale des ingénieurs français et à renforcer les actions de sensibilisation auprès des jeunes et des étudiants. Une attention particulière doit être portée à l’entrée des jeunes filles dans les cursus d’ingénieurs : actuellement 1 élève sur 3 seulement est une femme. Nous avons formulé plusieurs solutions concrètes à ce sujet dans nos 10 propositions », conclut-il. En espérant que le gouvernement fraîchement élu en tiendra compte.
F.C
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