Les enseignants et les jeunes apprentis picards formés aux énergies renouvelables
Lancé depuis l'année scolaire 2006-2007 par l'ADEME Picardie, le programme de formation initiale des jeunes du bâtiment à la maîtrise de l'énergie et aux énergies renouvelables tente de palier à la pénurie de main d'œuvre qualifiée et de rendre plus attractifs les métiers du bâtiment.
La Délégation régionale de l'ADEME Picardie, en partenariat avec, la Région et le Rectorat de l'Académie d'Amiens, a lancé en 2006 un dispositif de formation afin d'intégrer au programme scolaire l'installation de chauffe-eau solaires individuels (CESI) pour les jeunes préparant un diplôme de « chauffagiste » ainsi que les jeunes en formation « couverture ».
Six établissements de la région (3 centres de formation d'apprentis-CFA et 3 lycées professionnels), dans un premier temps, bénéficient de ce programme et ont été équipés de bancs pédagogiques pour la pratique professionnelle. Une vingtaine d'enseignants ont été formés et fin juin 2008, 200 jeunes en CAP et BEP sont sortis de leur formation en ayant bénéficié de ce module de formation d'une quinzaine d'heures sur les CESI.
Les jeunes formés aux énergies renouvelables
Près de 70 enseignants et onze établissements de formation initiale de la région sont concernés par ce programme. Plus de 600 jeunes seront formés à la pose d'un chauffe-eau solaire individuel (CESI) d'ici 2009 avec comme objectifs de permettre aux professeurs d'intégrer ces techniques dans leurs cours et surtout mobiliser les futurs professionnels (chauffagistes, couvreurs, électriciens) autour de la notion de « qualité énergétique et environnementale du bâtiment ». Pour Bernard CAMUS, proviseur au Lycée Professionnel Jean-Baptiste Corot « l'objectif est de développer des liens entre le secteur du bâtiment et la formation professionnelle en proposant une transmission de compétences. Pour les jeunes, c'est aussi leur permettre de faire face aux évolutions du marché ».
Face à la demande en hausse d'équipements des particuliers et des professionnels du secteur, 4 nouveaux lycées professionnels ont intégré ce programme courant 2008. Les premiers retours d'expériences ont mis en exergue de nouveaux besoins. Une deuxième phase est amorcée pour intégrer à ces cursus la maîtrise de l'énergie dans le bâtiment. Selon Bernard CAMUS, « au-delà, l'ensemble des classes bâtiment et tertiaire ont comme "fil rouge" cette année le développement durable, dans le cadre des projets pluridisciplinaires à caractère professionnel ». Les 40 enseignants recevront une formation de 3 jours au cours du deuxième trimestre de l'année scolaire 2008-09 sur l'amélioration énergétique du bâtiment. Ce dispositif "Maîtrise de l'énergie et CESI", dont le coût total pour les onze établissements, s'élève à 150 000€, a été financé intégralement par l'ADEME et le Conseil régional de Picardie.
Amélioration du bâtiment : un secteur économique à part entière
Fort de ce succès, un cycle de formation complémentaire sur les techniques et les installations photovoltaïques et sur la maîtrise de l'énergie dans le bâtiment (isolation, éclairage, MDE) sera proposé également à 29 enseignants qui forment des jeunes électriciens et couvreurs sur 9 établissements picards (3 centres de formation d'apprentis-CFA et 6 lycées professionnels) au cours de l'année 2009. L'équipement de bancs pédagogiques est également prévu. « L'établissement est également candidat au label Eco-Ecole avec comme objectif pour 2008-2009, le tri sélectif dans les locaux administratifs, salles de classe et ateliers» indique Bernard CAMUS, proviseur au Lycée Professionnel Jean-Baptiste Corot.
Dans un contexte où l'augmentation du coût de l'énergie pèse sur le pouvoir d'achat des ménages, nombreux sont ceux qui cherchent à diminuer leur facture énergétique, notamment au sein de leur logement. Il emploie près de 100 000 personnes (emplois directs, sans compter le tertiaire ni la construction neuve), en augmentation de 3 % entre 2006 et 2007. En Picardie, le secteur résidentiel représente 30% des consommations régionales. Il est caractérisé par un habitat essentiellement rural et individuel (73% des 800 000 logements contre 62% en France).
Bruno Poulard (source : ADEME Délégation Région Picardie)
Six établissements de la région (3 centres de formation d'apprentis-CFA et 3 lycées professionnels), dans un premier temps, bénéficient de ce programme et ont été équipés de bancs pédagogiques pour la pratique professionnelle. Une vingtaine d'enseignants ont été formés et fin juin 2008, 200 jeunes en CAP et BEP sont sortis de leur formation en ayant bénéficié de ce module de formation d'une quinzaine d'heures sur les CESI.
Les jeunes formés aux énergies renouvelables
Près de 70 enseignants et onze établissements de formation initiale de la région sont concernés par ce programme. Plus de 600 jeunes seront formés à la pose d'un chauffe-eau solaire individuel (CESI) d'ici 2009 avec comme objectifs de permettre aux professeurs d'intégrer ces techniques dans leurs cours et surtout mobiliser les futurs professionnels (chauffagistes, couvreurs, électriciens) autour de la notion de « qualité énergétique et environnementale du bâtiment ». Pour Bernard CAMUS, proviseur au Lycée Professionnel Jean-Baptiste Corot « l'objectif est de développer des liens entre le secteur du bâtiment et la formation professionnelle en proposant une transmission de compétences. Pour les jeunes, c'est aussi leur permettre de faire face aux évolutions du marché ».
Face à la demande en hausse d'équipements des particuliers et des professionnels du secteur, 4 nouveaux lycées professionnels ont intégré ce programme courant 2008. Les premiers retours d'expériences ont mis en exergue de nouveaux besoins. Une deuxième phase est amorcée pour intégrer à ces cursus la maîtrise de l'énergie dans le bâtiment. Selon Bernard CAMUS, « au-delà, l'ensemble des classes bâtiment et tertiaire ont comme "fil rouge" cette année le développement durable, dans le cadre des projets pluridisciplinaires à caractère professionnel ». Les 40 enseignants recevront une formation de 3 jours au cours du deuxième trimestre de l'année scolaire 2008-09 sur l'amélioration énergétique du bâtiment. Ce dispositif "Maîtrise de l'énergie et CESI", dont le coût total pour les onze établissements, s'élève à 150 000€, a été financé intégralement par l'ADEME et le Conseil régional de Picardie.
Amélioration du bâtiment : un secteur économique à part entière
Fort de ce succès, un cycle de formation complémentaire sur les techniques et les installations photovoltaïques et sur la maîtrise de l'énergie dans le bâtiment (isolation, éclairage, MDE) sera proposé également à 29 enseignants qui forment des jeunes électriciens et couvreurs sur 9 établissements picards (3 centres de formation d'apprentis-CFA et 6 lycées professionnels) au cours de l'année 2009. L'équipement de bancs pédagogiques est également prévu. « L'établissement est également candidat au label Eco-Ecole avec comme objectif pour 2008-2009, le tri sélectif dans les locaux administratifs, salles de classe et ateliers» indique Bernard CAMUS, proviseur au Lycée Professionnel Jean-Baptiste Corot.
Dans un contexte où l'augmentation du coût de l'énergie pèse sur le pouvoir d'achat des ménages, nombreux sont ceux qui cherchent à diminuer leur facture énergétique, notamment au sein de leur logement. Il emploie près de 100 000 personnes (emplois directs, sans compter le tertiaire ni la construction neuve), en augmentation de 3 % entre 2006 et 2007. En Picardie, le secteur résidentiel représente 30% des consommations régionales. Il est caractérisé par un habitat essentiellement rural et individuel (73% des 800 000 logements contre 62% en France).
| Les chiffres clés : - 70 enseignants formés à la notion de « qualité énergétique et environnementale du bâtiment », - 11 établissements scolaires ( 3 CFA et 8 lycées professionnels) concernés et équipés de bancs pédagogiques, - Au total, 600 jeunes apprentis picards en CAP et BEP (chauffagistes, couvreurs) auront bénéficié de ces formations depuis 1 an et demi. - les coûts du dispositif "Maîtrise de l'énergie et CESI" pour les onze établissements sont de 150 000€. Ils comprennent la formation des enseignants et la fourniture des bancs pédagogiques. |
Bruno Poulard (source : ADEME Délégation Région Picardie)
