Le premier parc « hydrolien » français au large de la Bretagne
Le groupe EDF va installer prochainement environ cinq prototypes d'hydroliennes sub-aquatiques au large de Paimpol, en Bretagne, destinés à produire de l'énergie non polluante grâce au courant des fonds marins. La livraison du projet est prévue pour 2011. Une énergie renouvelable qui devrait fournir 2 à 3 % de la production électrique française.
Déjà expérimenté sur les côtes anglaises, le procédé n'est pas une nouveauté. Grâce à la force de l'eau et l'intensité des courants marins, qui font la particularité de ce choix géographique, l'énergie recueillie est inépuisable. Ces hydroliennes expérimentales, invisibles à la surface de l'eau, seront positionnées à une quinzaine de kilomètres des côtes bretonnes et seront installées sur des blocs de béton ancrés sur le fond. C'est au large de Bréhat et Paimpol (Côtes-d'Armor), dans l'anse de Lesnay, qu'EDF a décidé d'ancrer son parc hydrolien.
Totalement immergées, ces éoliennes « sous-marines » se serviront des courants marins et courants de marées pour produire de l'énergie. Des courants qui atteignent, à cet endroit, des niveaux d'intensité remarquable. La force des mouvements actionne les pales des rotors. Puis l'énergie mécanique produite par ces rotations se transforme en énergie électrique.
Ce projet est « d'une capacité totale de 4 à 6 MW (mégawatts). Les hydroliennes seront installées et raccordées au réseau d'électricité dès 2011 (...) dans une zone où l'intensité des courants atteint des niveaux parmi les plus élevés d'Europe » a souligné EDF. La France profite à elle seule de 80% du potentiel hydrolien d'Europe, principalement en Bretagne et dans le Cotentin. Cela correspond à un potentiel de « production d'électricité de 10 TWh par an » selon EDF. Pour exploiter ce « gisement énergétique » il faudrait 5000 hydroliennes ce qui pourrait créer 5000 emplois directs à la clé.
Le projet de Paimpol a été discuté pendant 4 ans et les discussions ont surtout porté sur le choix de la Bretagne ou de la Normandie et il représente un investissement de 20 millions d'euros. Une expérimentation sur deux ans va donc être engagée, afin de décider si oui ou non les hydroliennes sont promises à un bel avenir en France, l'un des pays européen (Avec la Grande-Bretagne) les mieux doté en intensité des courants.
Bruno Poulard
Totalement immergées, ces éoliennes « sous-marines » se serviront des courants marins et courants de marées pour produire de l'énergie. Des courants qui atteignent, à cet endroit, des niveaux d'intensité remarquable. La force des mouvements actionne les pales des rotors. Puis l'énergie mécanique produite par ces rotations se transforme en énergie électrique.
Ce projet est « d'une capacité totale de 4 à 6 MW (mégawatts). Les hydroliennes seront installées et raccordées au réseau d'électricité dès 2011 (...) dans une zone où l'intensité des courants atteint des niveaux parmi les plus élevés d'Europe » a souligné EDF. La France profite à elle seule de 80% du potentiel hydrolien d'Europe, principalement en Bretagne et dans le Cotentin. Cela correspond à un potentiel de « production d'électricité de 10 TWh par an » selon EDF. Pour exploiter ce « gisement énergétique » il faudrait 5000 hydroliennes ce qui pourrait créer 5000 emplois directs à la clé.
Le projet de Paimpol a été discuté pendant 4 ans et les discussions ont surtout porté sur le choix de la Bretagne ou de la Normandie et il représente un investissement de 20 millions d'euros. Une expérimentation sur deux ans va donc être engagée, afin de décider si oui ou non les hydroliennes sont promises à un bel avenir en France, l'un des pays européen (Avec la Grande-Bretagne) les mieux doté en intensité des courants.
Bruno Poulard
