L'institut mondial pour les énergies renouvelables est né
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, a finalement décidé de se joindre à l'initiative, malgré des réticences en raison, officiellement, de l'usage exclusif de l'anglais comme langue de travail.
Parmi les autres pays qui ont immédiatement ratifié la création de l'institut figurent le Chili, la Colombie, le Danemark, l'Egypte, l'Espagne, le Ghana, l'Inde, l'Islande, la Jordanie, le Kenya, la Lituanie, le Mali, le Maroc, le Nigeria, la Norvège, les Pays-Bas, le Pakistan, les Philippines, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie, la Suède, la Syrie, la Turquie, a indiqué le communiqué du Ministère, mais aussi les Emirats arabes unis. « Avec la création de l'Irena, les énergies renouvelables vont recevoir une plus grande visibilité et un coup de pouce politique », a affirmé le ministre allemand de l'Environnement Sigmar Gabriel, dont le pays est à l'origine de l'initiative. Les choix du siège et du directeur du nouvel institut seront décidés en juin. Les Etats-Unis ont participé à la conférence qui se tenait dans l'ancienne capitale ouest allemande à Bonn, mais n'ont pas immédiatement signé le document. Comme la Chine, le Japon et le Brésil.
Bruno Poulard