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EnR : le secteur appelle à la création d'un ministère de plein pouvoir

Publié le 13 septembre 2024

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Alors que le gouvernement réorganise ses priorités, le Syndicat des énergies renouvelables appelle à la création d'un ministère fort pour mener à bien la transition énergétique de la France.
EnR : le secteur appelle à la création d'un ministère de plein pouvoir - Batiweb

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) appelle à la création d’un ministère dédié à la transition écologique et énergétique dans le prochain gouvernement de Michel Barnier. Cette requête fait écho à la déclaration du Premier ministre, lors de sa prise de fonction, où il a mis en avant l'importance de traiter la dette écologique au même niveau que la dette financière de la France.

Selon Jules Nyssen, président du SER, un ministère de plein pouvoir, capable de concevoir, soutenir et mettre en œuvre cette politique, « c'est non seulement une nécessité de nature climatique, mais c'est aussi un enjeu économique, industriel, de compétitivité », a-t-il souligné.

Le gouvernement actuel, sous Gabriel Attal, avait supprimé le ministère de la Transition énergétique, rattachant le portefeuille de l'Énergie au ministère de l’Industrie, ce qui avait suscité de nombreuses critiques dans le secteur des énergies renouvelables.

 

Taxer les superprofits de l'éléctricité  

 

En parallèle, le SER s'inquiète de l'éventualité d'une nouvelle « contribution sur les rentes inframarginales » (Crim), envisagée par Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Économie. Cette taxe sur les superprofits de l’électricité, déjà en vigueur, a rapporté 400 millions d’euros en 2022 et 300 millions en 2023.

Toutefois, les industriels redoutent son impact sur leurs investissements futurs et considère que cette taxe, qui vise les producteurs d’électricité accusés d’avoir bénéficié de la hausse des prix de l’énergie, constitue un frein à l’investissement dans un secteur pourtant clé.

Les entreprises du secteur déplorent que cette taxe soit mal conçue, qualifiant d'« impôt de production à base étroite et à taux élevé », ce qui, selon elles, pourrait distordre les décisions d’investissement, alors que des ressources considérables sont nécessaires pour développer les infrastructures énergétiques du futur.

 

Marie Gérald (avec AFP)

Photo de Une : Michel Barnier 

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