Énergies marines renouvelables : plusieurs projets annoncés pour combler le retard de la France
De quoi permettre à la France de combler son retard quant au développement des énergies marines renouvelables, admis par le Premier ministre Edouard Philippe lui-même. Pour autant, le gouvernement semble avoir encore des efforts à fournir, le parc de Saint-Nazaire faisant toujours l’objet d’un pourvoir devant le Conseil d’État.
« On fait l’hypothèse que le Conseil d’État va bientôt statuer sur l’admissibilité (de ce recours). On n’a pas d’autre choix que d’être prêts si le Conseil d’État prononce la non-admissibilité », a déclaré Olivier de la Laurencie. Les travaux pourraient ainsi débuter « cet été », après « trois ans de retard ».
Si ce projet voit bel et bien le jour, une mise en service partielle pourrait intervenir « à partir de l’été 2021 ». Le parc devrait être composé de 80 éoliennes pour une capacité totale de 480 MW.
GE Renewable Energy prêt à investir 330 millions de dollars
EDF n’est cependant pas la seule entreprise à vouloir tirer profit du retard de la France en termes d’énergies marines renouvelables ! General Electric Renewable Energy, filiale dédiée aux EnR du conglomérat américain éponyme, a également annoncé jeudi dernier sa volonté de construire l’éolienne en mer la plus puissante au monde sur l’hexagone.Le projet, baptisé « Haliade-X 12 MW », permettrait de produire 45% d’énergie supplémentaire par rapport aux turbines actuelles. 16 000 foyers européens pourraient ainsi être alimentés en électricité d’origine renouvelable à horizon 2021. Coût de l’opération : 330 millions de dollars.
« La technologie de cette nouvelle turbine, son élaboration et sa production seront assurées pour la plus grande partie en France », ajoute la société. Cette dernière estime par ailleurs que 550 emplois directs et 2 000 postes indirects seraient créés grâce à ce projet ambitieux, qui semble décidément gagnant sur tous les points !
F.C (avec AFP)
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