Economie d'énergie : le locataire devra mettre la main à la poche
Le dispositif, né du Grenelle, veut inciter les Français à avoir des logements moins coûteux en énergie, en améliorant par exemple l'isolation des murs. Mais la participation financière réclamée aux locataires, dans un contexte de crise, fait bondir les associations de consommateurs qui réclament des contreparties. « Toutes les associations de locataires se sont pourtant prononcées contre les décisions présentées lors de la réunion du 1er juillet de la Commission nationale de concertation », a déclaré Laure Bourgoin, chargée de mission à la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie).
La CLCV, qui affirme ne pas être contre le principe d'un partage des dépenses, exige que ces dépenses supplémentaires pour le locataire puissent être intégrées dans les crédits d'impôts et dans le calcul des aides personnelles au logement. Le locataire pourra toujours dire non aux travaux d'économie d'énergie dans son appartement, mais il ne pourra pas les refuser dans les parties communes de l'immeuble, comme par exemple, la modernisation du chauffage collectif.
Bruno Poulard