17 logements sociaux à Paris dotés d’une façade performante et atypique
Toute la façade, en captant les apports solaires, prend vie sous l’effet de la météo changeante : les rayons du soleil font chatoyer les réflecteurs et projettent leurs ombres sur la face intérieure des loggias, les nuages et les lignes filantes des rames de métro se reflètent dans les vitrages. En RDC, le commerce et les portes largement vitrées du hall traversant assurent une perméabilité entre la rue et le jardin intérieur, contribuant à l’animation de ce boulevard très passant du quartier de la Goutte d’Or.
Double peau, double usage, les panneaux solaires renvoient l’image d’une façade technique performante, atypique dans le périmètre de protection de Monuments Historiques. Elle préserve l’intimité des logements des vues des passagers du métro aérien et offre des loggias privatives protégées des nuisances sonores du Boulevard de la Chapelle par des masques acoustiques formant claustra. Mixité typologique et prolongements privatifs extérieurs pour chaque logement.
Sur rue, compte-tenu d’un environnement très contraint (classe BR3), le complexe de façade non porteur se réduit aux composants nécessaires à une isolation thermique et acoustique optimum. Il est habillé d’un parement en acier thermo-laqué clair pour diffuser la lumière vers l’intérieur des logements, via la face interne réfléchissante des capteurs. Sur cour, le principe classique d’isolation par l’extérieur a été retenu et les toitures terrasses des maisons de ville végétalisées. Enjeu environnemental fort, les eaux pluviales sont stockées, filtrées et réutilisées pour l’arrosage et le nettoyage des parties communes.
B.P