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USA: la chute des mises en chantier de logement confirme le

Publié le 22 juillet 2004

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WASHINGTON, 20 juil (AFP) - La forte baisse des mises en chantier de
logements aux Etats-Unis en juin (-8,5% par rapport à mai) confirme le
ralentissement de l'économie américaine.
Les mises en chantier de logements ont atteint 1,802 million d'unités en rythme annuel, a annoncé mardi le département du Commerce, ce qui est nettement inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 1,990 million d'unités en rythme annuel. C'est le plus faible rythme de mises en chantier depuis 13 mois.

"C'est beaucoup plus faible que prévu", a déclaré Sal Guatieri, analyste de BMO Financial Group. "Cela semble cohérent avec bon nombre d'indicateurs pour le mois de juin qui suggèrent un ralentissement de l'activité économique durant ce mois.

Nous ne savons toujours pas si c'est le début d'un nouveau cycle ou si c'est une exception pour un mois seulement", a-t-il ajouté. Le président de la banque centrale américaine Alan Greenspan devrait donner son opinion sur ce même sujet mardi lors de son témoignage devant le Congrès.

Son jugement devrait donner une indication sur la politique monétaire de la Fed dans les mois à venir. Elle a augmenté ses taux en juin d'un quart de point pour porter son principal taux directeur à 1,25% mais a souligné que la poursuite du resserrement du loyer de l'argent devrait pouvoir se faire de façon mesurée.

Par rapport à juin 2003, le nombre de mises en chantier de logements a reculé de 2,6%. Le nombre de permis de construire accordés a reculé de 8,2% en juin par rapport à mai à 1,924 million d'unités (en rythme annuel). Par rapport à juin 2003, ce volume a cependant progressé de 2,8%.

Les mises en chantier de logements individuels ont reculé de 9,5% en juin à 1,489 million d'unités (en rythme annuel). Celles de logements collectifs se sont élevées à 281.000 en rythme annuel en juin, en hausse de 4,1%.

"Tout cela ne signifie pas encore que l'économie a des problèmes", a de son côté souligné l'analyste indépendant Joel Naroff. "Juste au moment où nous allons revenir à des taux d'intérêts plus normaux, les secteurs portés par les taux bas doivent revenir à des niveaux plus durables", a-t-il estimé.

Le secteur de l'immobilier a connu une période faste grâce à la politique monétaire très accommodante de la banque centrale américaine.

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