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Le pacte avec l'Etat et Vinci clarifie l'actionnariat d'ASF, selon son

Publié le 21 janvier 2005

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PARIS, 19 jan 2005 (AFP) - Le PDG des Autoroutes du sud de la France
(ASF),
Bernard Val, a estimé mercredi que le pacte d'actionnaires, passé en
novembre
dernier avec l'Etat et Vinci, clarifiait les positions de chacun au sein du
capital de son entreprise.
"Nous n'avons pas de mauvaises relations avec Vinci. Ce pacte clarifie les choses, et c'est tant mieux", a-t-il déclaré en marge des voeux de l'association des sociétés françaises d'autoroutes, tout en relevant que ce pacte gelait actuellement la structure du capital d'ASF.

Le 24 novembre dernier, l'Etat et le groupe de construction Vinci, principaux actionnaires d'ASF, ont conclu avec ce dernier un accord portant sur le capital et la gouvernance de l'entreprise.

L'Etat, qui détient 50,3% du capital d'ASF, s'est engagé à permettre la cooptation d'un administrateur proposé par Vinci au conseil d'administration d'ASF tandis que Vinci s'est engagé à ne pas accroître sa participation au delà de 23% jusqu'à la fin du pacte le 31 décembre 2007.

Interrogé sur la portée de la présence d'un administrateur de Vinci au conseil d'administration d'ASF, M. Val a estimé qu'il ne s'agissait pas d'un renforcement du groupe de construction dans ASF tout en soulignant qu'il était "normal" que Vinci détienne un siège puisque détenteur de 22,7% du capital d'ASF.

Egalement questionné sur l'éventuel désengagement de l'Etat du capital d'ASF, M. Val a indiqué qu'il était bien en peine de donner une échéance si tel était le cas.

"Il y a une possibilité de dénoncer le pacte. Le jeu est ouvert", a-t-il ajouté.

Le pacte d'actionnaires peut être rompu avant la fin 2007 dans trois cas: si la participation de l'Etat devient inférieure à 50% du capital, si un tiers acquiert une participation supérieure à 10% du capital ou si un tiers initie une offre publique sur les titres de la société.

Le processus de privatisation d'ASF, engagé en mars 2002, avait été gelé par le Premier ministre Jean Pierre Raffarin en décembre 2003.

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