"Nous sommes très proches d'aboutir sur une décision mais c'est le Maire de Lyon (NDLR: Gérard Collomb, PS) qui l'annoncera dès qu'elle sera prise et dès qu'il sera rentré de vacances", a confié M. Aulas précisant "que le choix du site de Vénissieux (sud de Lyon) n'était pas le seul". "Nous avançons tous les jours dans notre réflexion. Il n'y a pas que les Américains d'Apollo (NDLR: fond de pension américain, propriétaire du terrain situé à Vénissieux) avec qui nous discutons. Il y a d'autres projets qui sont tout à fait intéressants", a conclu le président de l'OL sans plus de précisions.

"Nous avons beaucoup avancé et nous ne ferons rien qui gênerait les collectivités publiques bien que le financement soit intégralement pris en charge par l'Olympique lyonnais. C'est un investissement entre 200 et 250 millions d'euros et c'est bien la moindre des choses que nous puissions aller là où nous avons décidé d'aller", a-t-il poursuivi. Le Maire de Lyon, Gérard Collomb (PS) a plusieurs fois rappelé son voeu de voir la construction de ce nouveau stade sur le territoire du Grand Lyon (Communauté urbaine de Lyon) se déclarant favorable au choix de Vénissieux tout en affichant le souhait que le club de rugby local, le Lyon Olympique Universitaire (LOU rugby, ProD2) accéde au Top 14, à l'aide d'un partenariat avec l'OL, et devienne alors club résident du stade de Gerland.

Toutefois, le 3 juin, Jean-Michel Aulas avait évoqué une possibilité d'avoir "une ZAC (Zone d'activité concertée) sur un terrain situé à Jonage (NDLR: à 25 km à l'est de Lyon) permettant de gagner beaucoup de temps par rapport au dossier de Vénissieux, probablement dix-huit mois". Ce site, proche de l'aéroport Saint-Exupéry, dépend de trois communes du Rhône, Jonage, Meyzieu et Pusignan dont les deux premières font partie de la Communauté urbaine de Lyon.