Gecina réunit en urgence son CA jeudi, la cotation reprend
Dans son communiqué, Gecina indique avoir pris connaissance des intentions de sa maison mère par le biais de "communiqués de presse publiés par Metrovacesa" relatifs à cet accord qui, estime la foncière, est "susceptible d'entraîner des conséquences pour Gecina". "Dans ces conditions, Gecina a convoqué en urgence son conseil d'administration le 22 février pour examiner les conséquences pour Gecina de l'accord susvisé", indique le communiqué. Les actionnaires sont informés que "le texte intégral en français des communiqués de presse de Metrovacesa et de l'accord précité sont disponibles sur le site internet de Metrovacesa". La cotation de Gecina avait été suspendue lundi avant l'ouverture des échanges.
Lundi, le président de Metrovacesa, premier groupe immobilier de la zone euro, et son premier actionnaire, la famille Sanahuaja, qui s'affrontaient depuis des mois, sont parvenus à un accord pour démembrer le groupe en deux entités, une pour chacun. "D'un côté, Metrovacesa, regroupant le négoce immobilier en Espagne, mais aussi propriétaire d'un patrimoine locatif en France (partie de l'actuel Gecina, filiale française du groupe) et dont l'actionnaire principal sera la famille Sanahuaja", selon un communiqué de Metrovacesa à la CNMV.
"D'un autre côté, Gecina, avec son négoce regroupé en France. Les actionnaires de référence de cet ensemble seront" Joaquim Rivero, actuel président de Metrovacesa et son associé Bautista Soler. Le processus s'opérera à travers "une série complexe d'opérations", selon le communiqué transmis dans la nuit de mardi à mercredi, pour "garantir l'égalité de traitement des actionnaires minoritaires et les laisser décider quelle part de leur investissement ils laissent dans chaque activité". Metrovacesa avait pris en 2005 le contrôle du numéro deux français du secteur immobilier, Gecina, au terme d'une OPA de 3,85 milliards d'euros, revendiquant ainsi la place de premier groupe immobilier de la zone euro.