"Le taux d'inflation devrait baisser fortement à court terme avant de progresser à nouveau régulièrement en raison de pressions sur l'offre", a expliqué la banque centrale.

"Les prix à la consommation devraient ensuite évoluer autour de l'objectif de 2% d'ici deux ans", a-t-elle poursuivi.

D'après les chiffres publiés mardi, l'indice des prix à la consommation en Grande-Bretagne a reculé de 0,3% en juillet par rapport à juin et augmenté de 1,4% en glissement annuel.

La BoE a indiqué qu'à plus long terme "l'inflation devrait ensuite se stabiliser, reflétant la diminution des pressions sur la production consécutive à un ralentissement de la croissance de la demande attendue en 2006".

En ce qui concerne la croissance de l'économie britannique, la BoE a indiqué que "ses prévisions étaient largement inchangées par rapport à celles de mai", date de la publication de son précédent rapport.

"La croissance de la production devrait rester supérieure à court terme à ce qu'elle était dans le récent cycle, soutenue par la robustesse des dépenses publiques et des investissements privés, conjuguée à la progression régulière de la consommation des ménages", ajoute le document.

La BoE s'attend ensuite à ce que "le rythme d'expansion se modère pour passer provisoirement sous le récent cycle d'évolution alors que la progression de la demande intérieure ralentit en raison du ralentissement des prix de l'immobilier à la suite des relèvements des taux d'intérêt".

Toutefois, l'institut monétaire britannique s'est voulu rassurant alors que certains économistes redoutent que la situation du marché de l'immobilier finisse par avoir un impact négatif sur la croissance économique.

"Les risques représentés par le marché de l'immobilier sur la croissance économique ont baissé" par rapport à mai, a ajouté la BoE.

Enfin, la BoE a également estimé que l'envolée des prix du pétrole devrait avoir un impact sur l'inflation à court terme.