Des élus Verts de Paris et de banlieue mettent en cause le PLU
Ce choix du développement du bureau "se traduira essentiellement par une aspiration vers Paris d'un emploi plus qualifié, actuellement situé dans les départements périphériques et même au-delà", affirment-ils. Selon eux, "il est impératif de décorseter les périmètres de nos politiques locales qui aboutissent à des prises de décision parisiano-centristes au détriment des banlieues déshéritées". "Seule une logique d'agglomération permettra de briser le carcan des 105 km³ de Paris par la création d'une entité intercommunale, d'un établissement foncier régional et le regroupement de compétences publiques", disent-il.
Ils plaident pour "la création d'un établissement public dédié aux politiques économiques et d'aménagement (et donc du logement), piloté par la région, dont c'est la vocation stratégique naturelle". Cela "pourrait contribuer à établir cette nouvelle frontière des politiques publiques, plus francilienne que parisienne".
Ce texte a été signé par Mme Voynet, Laurent Boudereaux, maire adjoint du 20è, Jean-François Blet, conseiller de Paris, René Dutrey, président du Groupe Vert au Conseil de Paris, Pénélope Komitès, adjointe au maire de Paris, Francois Flores, conseiller de Paris, Bernard Jomier, maire adjoint du 19è, Mehdi Guadi et Jean-Marc Pasquet, secrétariat exécutif des Verts-Paris, Aline Archimbaud, maire adjointe de Pantin, Pierre Mathon, maire adjoint de Bagnolet.