Déclarations Barroso sur la directive Bolkestein: "étonnement" de Mme Haigneré
PARIS, 15 mars 2005 (AFP) - La ministre déléguée aux Affaires européennes Claudie Haigneré a indiqué mardi au Sénat avoir fait part à la Commission européenne de son "étonnement" après les propos du président José Manuel Durao Barroso concernant la directive Bolkestein sur la libéralisation des services.
Cet déclaration a suscité mardi de vives réactions politiques, notamment de la part du député UMP Nicolas Dupont-Aignan, opposé à la constitution européenne, du député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis, pour sa part en faveur du oui, ainsi que du Parti communiste.
"Nous l'avons dit à maintes reprises, cette proposition de directive doit faire l'objet d'une remise à plat complète, en particulier s'agissant de la disposition clé du principe du pays d'origine", a insisté Mme Haigneré.
"Ce principe ne pourra être maintenu que dans le cadre strict d'une harmonisation, sous peine de remettre en cause notre modèle social", a-t-elle ajouté, soulignant que la France défendrait cette position lors du Conseil européen des 22 et 23 mars.