Alerte à l'amiante au siège bruxellois de l'Otan
"Une étude complète est sur le point d'être menée pour savoir s'il pourrait y en avoir ailleurs", a ajouté le porte-parole. Le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a "personnellement ordonné" cette enquête et il suit l'affaire "de très près", a également souligné M. Appathurai.
"On sait qu'il y a de l'amiante, mais on ne connaît pas l'étendue (de la contamination) ni exactement où" il se trouve, a indiqué à l'AFP une source proche de l'Otan, qui a préféré garder l'anonymat.
L'affaire est prise d'autant plus au sérieux que le nouveau siège de l'Otan, dont la construction à proximité du site actuel a été décidée, ne devrait être livré qu'en 2012.
L'Alliance atlantique, née en 1949, occupe toujours les bâtiments construits à la hâte après le transfert en 1967 de son siège parisien à Bruxelles, à la suite de la décision de la France de se retirer du commandement militaire intégré de l'Otan.