Valérie Pécresse souhaite que les biens immobiliers des universités parisiennes sans rapport avec l'enseignement et la recherche soient regroupés en fondation pour être cédés afin de financer des projets de vie étudiante, a-t-on appris hier auprès du ministère de l'Enseignement supérieur.
Mme Pécresse
"considère qu'un certain nombre de biens immobiliers que possèdent les universités parisiennes n'ont rien à voir avec le coeur de métier de l'université", a affirmé à l'AFP le ministère. Il a cité
"des appartements parisiens, la villa Finaly à Florence, le
domaine Richelieu en Indre-et-Loire, le domaine de Bréhat dans les Côtes-d'Armor, ou encore une forêt dans les Landes", qui appartiennent aux universités parisiennes mais sont utilisés à d'autres fins que l'enseignement ou la recherche.
"Elle souhaite que ces biens soient regroupés en fondation pour ensuite les céder, ce afin de financer des projets de vie étudiante: logement, restauration, équipements sportifs", a-t-on ajouté. Ces biens indivis sont actuellement gérés par la Chancellerie des universités. C'est Bernard Larrouturou, ancien directeur général du CNRS, récemment chargé par la ministre d'une mission sur l'évolution des établissements universitaires parisiens, qui s'en occupera, "dans le cadre de sa mission, du modus operandi", a précisé le ministère.
Laurent Perrin (source AFP)