Le téléphérique de Brest sera signé Bouygues Construction et BMF
Au total, cinq candidats avaient répondu à l'appel d'offres lancé en 2014 par Brest métropole océane (BMO). C'est finalement la proposition du groupement Bouygues constructions-BMF remontées mécaniques-Halet Villette architectes, associés aux bureaux d'études Setec et DSCA qui l'emporte pour un montant de 12,9 millions d'euros.
La solution technique la moins coûteuse
Pour franchir le fleuve qui coupe la ville en deux et sur les rives duquel est installée la base navale, les habitants ont actuellement le choix entre deux ponts, des axes sensibles aux heures de pointe.
Le coût global du projet de téléphérique est évalué à 19,1 millions d'euros (en incluant études et travaux d'infrastructures), alors que la construction d'un troisième pont aurait coûté entre 30 et 60 millions d'euros, selon l'agglomération. Dès lors, deux cabines transporteront chacune 60 passagers à une fréquence de cinq minutes d'intervalle. Sur un an, ce sont 675 000 passagers qui devraient emprunter ce nouveau moyen de transport intégré au réseau de transport public de la ville.
Un projet encouragé par la loi issue du Grenelle de l'environnement
Sa mise en service est prévue « au début du second semestre 2016 », a précisé lors d'une conférence de presse Alain Masson, premier vice-président de BMO, disant espérer une livraison avant les fêtes maritimes prévues à l'été 2016 et dont la dernière édition en 2012 a accueilli 740.000 visiteurs. Dans un premier temps, le projet devait voir le jour en 2015.
A l'étranger, Rio de Janeiro, New York ou Alger ont déjà intégré un téléphérique à leur réseau de transports urbains. En France, il reste pour l'heure cantonné au tourisme, mais encouragé par la loi de 2009 issue du Grenelle de l'environnement, il pourrait voir le jour dans plusieurs villes, dont Créteil, Grenoble et Toulouse.
A. LG (avec AFP)
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