Le Grand Paris fait un geste pour l’emploi local et l'insertion
La Société du Grand Paris financera les actions conduites par la CA-PVM, à hauteur de 60 000 euros par an, pendant au moins cinq ans. Ces subventions serviront à soutenir les initiatives des collectivités comme par exemple, mettre en relation les entreprises et personnes en recherche d’emploi ou faciliter les contacts entre les entreprises et les PME locales. Il s'agit de la seconde convention de ce type, la première, signée en mars, portant elle aussi sur l'emploi local, là où celle de juin comprend de nouvelles mesures concernant l'insertion.
Ainsi, l’entreprise demande notamment à tous les attributaires de ses marchés de dédier un minimum de 5% des heures de travail aux personnes en insertion. Une catégorie qui comprend les demandeurs d’emploi de longue durée, les allocataires du RSA, les jeunes non diplômé, etc.
D’autres conventions arriveront au fur et à mesure de l’avancement des chantiers, afin de mettre en œuvre les engagements de la Société du Grand Paris en faveur de l’insertion et de l’accès à l’emploi.
4000 emplois mobilisés par an
Les bénéfices du projet en termes d’emploi sont estimés, sur la ligne 16, à 25 000 équivalents temps plein en emplois directs et indirects, sur 6 ans. Cela correspond à plus de 4 000 personnes mobilisées en moyenne par an sur cette ligne, qui reliera Saint-Denis Pleyel à Noisy – Champs.« C’est déjà la deuxième convention de ce type que la Société du Grand Paris signe avec des collectivités franciliennes. Elle caractérise notre engagement déterminé, ainsi que celui de nos partenaires, à faire des nombreux emplois du Grand Paris Express un vivier d’opportunités pour les personnes éloignées de l’emploi », explique Philippe Yvin, avant de reprendre : « Nos efforts portent déjà leurs fruits. Cinq personnes en insertion travaillent déjà sur le chantier de l’arrière-gare de Noisy – Champs, représentant plus de 1 000 heures effectuées, sur les 9 500 prévues par le marché attribué à Léon Grosse TP ».
Paul Miguel est également revenu sur la signature de la convention : « L'agglomération Paris-Vallée de la Marne mène de nombreuses actions volontaristes aux côtés de partenaires de l'emploi et de l'insertion visant à accompagner nos habitants et notamment les jeunes à trouver une place sur le marché du travail. Les clauses sociales sont un formidable outil d'utilité publique. Elles offrent une nouvelle chance à des personnes qui sont en difficulté professionnelle. Je veux saluer l'investissement et le travail partenarial entre l'agglomération, la Société du Grand Paris, les villes, les associations mais aussi les entreprises dans ce projet. Favoriser l'emploi sur notre territoire est un défi de tous les jours, qu'il nous faut relever ensemble » .
« C’est une grande satisfaction de signer cette convention de partenariat pour le développement de l’emploi. En effet, elle traduit une exigence que nous avons posée très tôt : que l’emploi généré par le projet du Grand Paris Express bénéficie fortement à la population campésienne. Cela répond au nécessaire rééquilibrage en faveur de l’est parisien, en y développant l’emploi, et la qualification de ceux qui en sont le plus éloignés. Nous voulons aussi que les habitants qui subissent les nuisances des chantiers, en aient aussi des retombées positives, sans attendre le nouveau service de transport. Cette convention est le fruit d’un long travail partenarial, que nous souhaitons continuer et amplifier. Nous y travaillons dès à présent », a commenté, de son côté, Maud Tallet.
Enfin, Brice Rabaste s’est félicité de la convention, qui, pour lui « symbolise l’action commune de la Société du Grand Paris et des collectivités locales en faveur de l’emploi pour le bénéfice direct des habitants du territoire », avant d’affirmer que « cet engagement essentiel relève de la même modernité que le métro qui va naitre d’ici quelques années ».
F.T