JO : rénové, le nouveau stade Yves-du-Manoir a été inauguré
En 1924, le stade Yves-du-Manoir était l’épicentre des Jeux Olympiques de Paris. 100 ans plus tard, le stade a bénéficié d’une rénovation complète pour pouvoir accueillir les épreuves de hockey sur gazon des JO de Paris 2024.
Le stade flambant neuf a été inauguré ce mardi 19 mars, en présence de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques, Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, et Georges Siffredi, président du département des Hauts-de-Seine.
« C'est un formidable clin d'œil à l'Histoire, au patrimoine sportif français », a notamment déclaré Tony Estanguet lors de cette inauguration.
Un chantier à 100 millions d’euros
La rénovation du stade, qui a coûté 101 millions d’euros, a en grande partie été financée par le département des Hauts-de-Seine, à hauteur de 90 millions d’euros.
Avec ce montant, deux terrains synthétiques éclairés de hockey sur gazon ont été créés. L’un d’eux a été doté d’une tribune de 1 000 places.
Sur le terrain principal, la tribune historique de 6 000 places a également été remise aux normes. Elle sera complétée cet été par des tribunes éphémères installées pour les Jeux.
Le renouveau d’un stade historique
Outre les JO de 1924, le stade Yves-du-Manoir (du nom d’un joueur de rugby du Racing Club de France), a également accueilli la finale de la Coupe du Monde de Football en 1938, 42 finales de coupes de France, des dizaines de rencontres de l’équipe de France de football, et de nombreux matchs de boxe.
Laissé de côté avec la création du Parc des Princes en 1972, le stade a connu un renouveau après sa vente par le Racing Club de France au département des Hauts-de-Seine, qui y a développé la pratique du sport amateur.
Après les JO, le site de 18 hectares, qui compte également des terrains de football et de rugby ainsi qu'un anneau d'athlétisme, abritera le siège de la Fédération Française de Hockey.
Il devra également bénéficier aux habitants « avec des pratiques sportives ouvertes aux associations, au public scolaire et peut-être aussi aux universitaires », a assuré la ministre des Sports.
Claire Lemonnier (avec AFP)
Photo de une : X - @TonyEstanguet