Il faut sauver le réseau routier français
« Aux maîtres d’ouvrage de fixer les objectifs de performance, liés à la durabilité de l’infrastructure, au trafic, à la sécurité des riverains et du personnel de chantier et au confort des usagers et de mettre en place dans des formes contractuelles renouvelées, les processus permettant de contrôler leur bonne réalisation », précise-t-il.
Modernisation et entretien des réseaux routiers
Par ailleurs, après plusieurs années de baisse d’activité, afin de maintenir l’emploi et les compétences des salariés des entreprises de l’industrie routière, l’USIRF appelle l’Etat, les départements et les collectivités locales, à décider très rapidement de plans de relance destinés à la modernisation et à l’entretien des réseaux tant autoroutiers que routiers.
L’Union des Syndicats de l’Industrie Routière Française (USIRF) réunit 92 000 salariés qui réalisent les travaux liés aux routes, aux voieries urbaines et à leurs aménagements, sur tous les points du territoire, ce qui représente un chiffre d’affaires annuel de 15 milliards d’euros.
Jean-Louis Marchand, 62 ans, est Ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications. Il a effectué les douze premières années de sa carrière à la Direction Générale des Télécommunications (aujourd’hui France Télécom). En 1986, il rejoint Cochery-Bourdin-Chaussé, devenue Eurovia, filiale routière de Vinci. Il y a exercé les fonctions de Directeur Général délégué, menant une carrière en France et en Allemagne, pilotant notamment l’internationalisation de l’Entreprise.
Il est Président de la commission Développement Durable de la FNTP, Président du Conseil de Perfectionnement de l’ESTP (Ecole Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie), et membre du Conseil de l’Université franco-allemande. Il est également Président d’Advancity. |
LP