Fin de la hausse des loyers à Paris, selon l’OLAP
Mieux encore, la hausse des loyers de 2016 est la plus faible jamais enregistrée depuis l’année 2001, à 0,2% en moyenne dans l’agglomération parisienne. Ces chiffres concernent précisément les loyers d’habitation du parc locatif privé non meublé.
L’Indice de Référence des Loyers enregistre également une progression annuelle moyenne quasiment nulle, à 0,03% ! Le « saut à la relocation », qui désigne la hausse moyenne du loyer entre l’ancien et le nouvel occupant d’un logement, a augmenté de 1,2% à Paris. Une hausse similaire à celle de l’an dernier (+1%), même s’il faudra apparemment attendre juin pour avoir les résultats définitifs. Les relocations se sont conclues à 24,90 euros/m2 en moyenne en 2016, contre 24, 80 euros l’an dernier.
Si l’OLAP confirme le ralentissement de cette hausse, il déplore sa persistance, alors que les mesures réglementaires d’encadrement des loyers en niveau et en évolution se sont multipliées.
« Dans un contexte de reprise modérée de l’économie francilienne et de stabilité de l’indice des loyers, ces résultats illustrent l’impact du décret annuel de limitation de la hausse des loyers et, pour Paris, l’effet complémentaire de l’arreté d’encadrement des loyers en niveau, même si l’évolution globale reste encore légèrement supérieure à l’IRL dans la capitale, illustrant la tension persistante sous-jacente de ce marché », explique l’Observatoire.
L’agglomération parisienne, moins chère que Paris
Pour l’agglomération parisienne dans son ensemble, le « saut à la relocation » n’augmente que de 0,4%, avec un prix à 19,40 euros le m2. Il s’agit de la plus faible progression de l’indice depuis 2001.Une nouvelle bienvenue, qui résulte en grande partie des décrets annuels de limitation de la hausse des loyers à la relocation, pris chaque été depuis août 2012, et de la loi Alur de l’encadrement des loyers, entrée en vigueur à Paris le 1er août 2015.
Les loyers à la relocation ont quant à eux quasiment stagné en petite couronne (+0,2%), et ont même reculés en grande couronne (-0,6% en 2016, après une baisse de 0,4% l’année précédente). Une bonne nouvelle pour les locataires.
F.T
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