(Diaporama) Réhabilitation : sauver le Serpentin de Pantin
A l'intérieur également la réhabilitation s'opère avec ferveur. "Les logements sont restructurés et mis aux normes du confort actuel pour ce qui est des surfaces et des équipements sanitaires. Le chauffage, l'eau chaude sanitaire et l'éclairage des parties communes sont produits par des énergies renouvelables : solaire et géothermie", notent les architectes Philippe Vignaud et Dominique Renaud, de l'agence RVA, en charge du projet de rénovation. Celui-ci préservera l'offre de 655 logements et permettra de diversifier l'habitat et de favoriser la mixité, les actuels occupants se voyant proposer un relogement au sein même du Serpentin.
800 m² de vitrage pare-flammes
Visibles en façade, les cages d'escalier du Serpentin et du Pont de Pierre ont reçu 800 m2 de vitrage, afin d'éviter toute propagation d'incendie et permettre une tenue au feu de 30 minutes. Le verre pare-flammes Pyroguard 11 mm de CGI International, industriel britannique qui investit peu à peu le marché français, a permis de répondre au cahier des charges avec sa résistance au feu de 60 minutes, sa très bonne tenue aux chocs (classé 2B2, EN 14449) et sa résistance aux UV. "C'est un produit de qualité et CGI est un partenaire fiable et vraiment très réactif", s'est félicité Patrick Beaudoin (Entreprise Beaudoin Frères), chargé de la mise en œuvre de ces vitrages.
Située à la pointe nord-est de Pantin (93), la Cité des Courtillères est un des grands chantiers de la région parisienne des années cinquante-soixante. Outre le Serpentin, ce quartier compte également la cité du Pont de Pierre (16 tours en étoile) et plusieurs bâtiments bas. L'architecte Émile Aillaud y développe en 1954 l'idée d'un serpentin, ceinturant un grand parc paysager d'environ quatre hectares. Dans le projet actuel (2009-2013), le parc sera également réaménagé et privatisé.
INTERVENANTS Maître d'ouvrage : Pantin Habitat |
Laurent Perrin