Bouygues, Eiffage et Vinci à la lutte pour le stade de Bordeaux
Le maire UMP de la ville et ministre de la Défense Alain Juppé a reçu le 19 décembre les trois projets en compétition depuis juillet dernier. Il en ressort que Bordeaux « dispose aujourd'hui de 3 projets à fort potentiel, intéressants, originaux et innovants, et de surcroît parfaitement intégrés dans le quartier, respectueux du caractère du site, et aux objectifs environnementaux ambitieux », selon la mairie.
Alors que M. Juppé s'était montré très ferme en novembre sur la limite de 165 millions d'euros à ne pas dépasser, la mairie a remarqué que « les conditions financières fixées ne sont naturellement pas atteintes à cette étape de la procédure », mais que l'écart avec les objectifs de la Ville permet de penser que la négociation à venir permettra d'aboutir. D'autant que « les 3 candidats sont prêts à revoir leur projet en ce sens ». Cette « phase de dialogue compétitif » commencera en janvier, et les offres finales seront remises en mai 2011, pour une décision du conseil municipal en juillet.
Avec le budget alloué, M. Juppé avait considéré qu'on peut réaliser un stade moderne sans être luxueux de près de 43 000 places pour remplacer l'actuel stade Chaban-Delmas (34 694 places), très vétuste. Les projets en compétition sont portés respectivement par : Lavalin-Barclays et Eiffage, avec les architectes Arsène-Henry/Triaud et Ferret; DV Construction (filiale de Bouygues) avec les architectes Valode et Pistre; Vinci Concession avec Fayat et les architectes Herzog et de Meuron.
B.P (source AFP)