De l'importance de construire massivement en IDF pour les jeunes
1 jeune sur 4 étudie en Île-de-France, mais pour se loger c'est une tout autre histoire. Selon l'observatoire de la vie étudiante, les loyers étudiants ont en effet augmenté de 14 % à Paris et de 16 % en grande couronne, pour 10 % à l'échelle nationale.
Pour faire face à ces difficultés, la région souhaite réactualiser et élargir aux jeunes et aux apprentis le Schéma régional du logement étudiant adopté en 2009. Des changements jugés « nécessaires» par le Ceser qui, tout en « regrettant de ne pas avoir été saisi », « prend acte» de cette décision qui tient « compte des différentes évolutions intervenues depuis 2011 - qu’elles soient législatives, statistiques, territoriales ou économiques et sociales».
Pour rappel, ce schéma fixe notamment la géographie prioritaire d'implantation des résidences pour rééquilibrer et renforcer la proximité avec les lieux d'études, des zones de forte pénurie.
Selon le Ceser, un « rééquilibrage des territoires franciliens » s'impose. Si le développement de l'offre de logement s'amorce vers l’Est pour les jeunes est amorcé, celui-ci reste pour partie « en-deçà des objectifs affichés par la Région lors de la convention signée avec l’Etat sur la période 2008-2013 », déplore le Ceser.
La convention Etat-région reconduite en 2016
D'autre part, il est important de « construire très rapidement, en complément des résidences et des foyers, des logements très sociaux (notamment familiaux) pour les jeunes actifs et les étudiants » pour faire face à un « fort retard », explique-t-il dans un avis daté du 11 juin.
Plus précisément, le besoin de diversification des offres d’hébergement et de logement doit passer, selon le Ceser, par le développement de l’offre de logements sociaux familiaux de petite taille (T1, T2).
En plus de la réactualisation du Schéma régional du logement étudiant d’Ile-de-France, la convention Etat-Région pour le logement des jeunes et des étudiants sera reconduite en 2016.
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