CDG Express : le contrat de concession est signé !
D’autres fustigent un « train de riches », réservé aux passagers aériens, et qui doit traverser sans s’arrêter les banlieues mal loties.
Malgré les revendications, le projet suit son cours
Lundi 11 février, et malgré les revendications, Elizabeth Borne a signé le contrat de concession du CDG Express, « en présence des dirigeants de SNCF Réseau, du Groupe ADP et de la Caisse des dépôts et consignations », a indiqué un porte-parole à l’AFP.« C'est une étape logique qui permet la création de la société de projet et que les travaux soient menés », a-t-il ajouté. Cependant, a-t-il souligné, Mme Borne « a rappelé aux signataires sa détermination à ce que le projet ne se fasse pas au détriment des transports du quotidien ».
Sur LCI, la ministre avait en effet indiqué que « ce CGD Express il doit se fait, mais il ne doit pas se faire au détriment des transports du quotidien, notamment (du) RER B ».
Une mise en service avec les JO 2024 ?
La ministre a estimé qu’une ouverture pour les JO de 2024 était encore possible mais que si les perturbations liées aux travaux étaient trop importantes, le projet raterait l’échéance olympique.La ministre des Transports « a demandé à SNCF Réseau de faire toute la transparence sur les conditions de réalisation des travaux, et attend le rapport du préfet de région (Michel Cadot) fin mars-début avril portant sur l'organisation des travaux », a noté à ce propos le porte-parole. Une décision sera prise après réception des conclusions.
C'est alors qu'elle signera le contrat d'exploitation avec le consortium formé de Keolis (groupe SNCF) et la RATP, désignés fin novembre pour faire rouler les trains sur cette future liaison.
Le CDG Express doit coûter 1,8 milliard d'euros, financés par la Caisse des dépôts, ADP et SNCF Réseau, aidés par un prêt de l'État. Sur cette somme, 500 millions doivent aller à l'amélioration du RER B, selon Mme Borne.
R.C (Avec AFP)
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