Le toit d'un immeuble haussmannien rénové deux fois en un an
La décision d’engager ce chantier d’isolation est intervenue il y a à peu près un an. À l’époque, le syndic de copropriété de l’immeuble avait constaté certains défauts dans l’isolation du toit. Des travaux venaient d’être effectués par une entreprise, mais la piètre qualité du rendu final a poussé la copropriété à engager de nouveaux travaux.
C’est l’entreprise Jean Lucy qui a été chargée de tout refaire. « Il faut tout reprendre de A à Z. Le travail effectué par l’entreprise responsable de l’ancien chantier n’est ni fait ni à faire », explique Stéphane Lucy, Président Directeur Général Jean Lucy. De plus, rien n’est récupérable. Il n’est pas possible de réutiliser le moindre mètre carré d’isolant ou la moindre feuille de zinc.
Le toit après la dépose de l'isolation par l'entreprise Jean Lucy
Un chantier aux diverses difficultés
Avant l’arrivée de l’entreprise Jean Lucy, les problèmes étaient multiples. L’ancienne volige n’avait pas été déposée. Les deux couches d’isolants ont été posées directement à plat, sans lame d’air et sans contre lattage. Il n’y avait pas la moindre ventilation au niveau des gouttières et des faîtages. De fait, tout doit être déposé. Et cela n’est pas chose aisée, comme l’affirme Stéphane Lucy : « Refaire un toit neuf est beaucoup plus long que refaire un toit qui a 50 ans ». De plus, le degré de pente du toit côté rue rend la tâche des applicateurs plus ardue. La pente est de 27 et 43 degrés selon les endroits.
Pour la toiture, c’est le zinc qui est utilisé. Fourni par l’entreprise Rheinzink, l'un des leaders du marché, ce matériau a été imposé par la mairie de l’arrondissement, afin de respecter l’harmonie des toits des bâtiments environnants.
Le chantier ayant débuté en juillet, une partie de la toiture a fini d’être isolée. Les dessus de lucarne sont ventilées, une initiative prise par l’entreprise de couverture et toiture. Il a fallu déposer des vis qui permettaient de fixer de la laine de verre à la volige. Ces vis auraient dû fixer l’isolant directement sur la suspente et non pas sur la volige. La volige a donc été retirée pour pouvoir poser correctement le nouvel isolant.
Les dessus de lucarnes ventillés
L’isolant choisi est Triso-Toiture d'Actis, fabricant d’isolants depuis plus de 35 ans. Il est composé de deux couches. La première est Triso Hybrid’, la seconde couche est le Boost’R Hybrid’, dotée d’une membrane HPV imperméable.
La livraison du chantier est prévue pour la fin du mois de décembre 2022.
Jérémy Leduc
Photo de Une : Jérémy Leduc