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La chapelle de Ronchamp, oeuvre du Corbusier, à mi-chemin de sa restauration

Publié le 29 juin 2023

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La célèbre chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp, œuvre de l'architecte Le Corbusier, terminera la première phase de sa restauration en juillet. Cette étape sera suivie d'une poursuite des travaux jusqu'à l'été 2024, selon les informations communiquées par l'Association Œuvre Notre-Dame du Haut, propriétaire du site et responsable du chantier.
La chapelle de Ronchamp, oeuvre du Corbusier, à mi-chemin de sa restauration - Batiweb

Les travaux des façades Ouest et Nord de La Chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp, ainsi que les tourelles, seront entièrement rénovées en juillet, faisant suite aux travaux réalisés l'année précédente sur la façade Sud et la coque en béton.

La deuxième partie des travaux devraient débuter « à partir de septembre », par la rénovation de la façade Est et de la tour principale, puis, « à partir de février 2024 », de l'intérieur de la chapelle. L'objectif est de terminer l'ensemble de la restauration à « l’été 2024 », a indiqué Jean-Jacques Virot, président de l'Association, lors d'une conférence de presse.

Le coût total de cette restauration s'élève à 2,7 millions d'euros, financé à 90 % par l'État, la région Bourgogne-Franche-Comté, et le département de la Haute-Saône. Les 10 % restants sont pris en charge par l'association, grâce à des dons et au mécénat, selon le document transmis à la presse. Il s'agit d'un effort collectif pour préserver ce joyau architectural.

 

Près de 65 000 visiteurs chaque année

 

Considérée comme l'une des réalisations les plus emblématiques du Corbusier, la chapelle Notre-Dame du Haut a été construite en béton en 1955 sur une colline. Elle fait partie des 17 œuvres de l'architecte suisse naturalisé français inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2016. Chaque année, elle accueille environ 65 000 visiteurs venus du monde entier.

Cependant, au fil du temps, la chapelle a subi des altérations nécessitant ces travaux de restauration. « Les pathologies à traiter au niveau de l'extérieur du bâtiment concernent des fissures, des éclats de surface liés à la migration d'humidité ainsi que des défauts d'étanchéité », a décrit Jean-Jacques Virot.

Le chantier de restauration est également l'occasion de reprendre l'enduit de chaux de couleur blanche, caractéristique de l'édifice. Tout en respectant l'œuvre originale, cet enduit sera légèrement « moins clair et moins mat » que celui d'origine, mais restera tout de même très blanc, a précisé M. Virot.

 

Marie Gérald (avec AFP)

Photo de une : ©Colline Notre-Dame du Haut

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