L'institut des Sciences Moléculaires d'Orsay se pose à Saclay
Le regroupement de l'Institut des Sciences moléculaire en un seul bâtiment prend forme. Ce mercredi, la pose de la première pierre du programme concrétisera presque deux années consacrées à la maturation du projet, depuis l'autorisation du permis de construire en juin 2013.
En 2016, un nouveau bâtiment, conçu par le cabinet d’architectes Kaan Architecten, réunira les équipes dans le quartier du Belvédère sur la zone d’aménagement concerté de Moulon, futur quartier mixte de Paris-Saclay.
« Ce projet favorisera la convergence scientifique entre les équipes de l’ISMO, rapprochera l’institut de ses partenaires et permettra d'améliorer les conditions de travail de l'ensemble des personnels », précise le communiqué annonçant la pose de la première pierre.
En effet, l'Institut qui compte 170 personnes est actuellement divisé en trois bâtiments au sein du campus de la Faculté des Sciences d'Orsay. L'objectif est donc de les regrouper au sein d'un bâtiment unique « de haute technologie », conçu pour « héberger les équipements lourds d’expérimentation et d’analyse (lasers, spectromètres, faisceaux de particules, détecteurs multi-impacts, microscopes à effet tunnel, lignes de lumière à Soleil, ndlr.)nécessaire à son activité », souligne le communiqué. La construction de ce bâtiment est financée sur les premiers intérêts de la dotation « Plan Campus ».
L’Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay (ISMO) est une unité mixte de recherche Université Paris-Sud – CNRS qui travaille notamment sur les fondements, les applications et les frontières de la physique moléculaire et de la chimie physique
Il est issu de la fusion de trois laboratoires (le Laboratoire de Photophysique Moléculaire, le Laboratoire des Collisions Atomiques et Moléculaires et le Laboratoire d’Interaction du rayonnement X Avec la Matière), travaillant en étroite collaboration au sein de la fédération lumière matière (LUMAT) avec le laboratoire Aimé Cotton du CNRS et le laboratoire Charles Fabry de l’IOGS.
Fiche techniqueMaître d’ouvrage : Université Paris-Sud |