Kengo Kuma présente la future cité des Arts de Besançon
L'architecte japonais Kengo Kuma choisi pour réaliser la Cité des Arts et de la Culture de Besançon, qui abritera le Fonds régional d'art contemporain et le conservatoire à rayonnement régional, a présenté une maquette de son projet à la presse.
Destiné à devenir le pôle culturel de la région Franche-Comté, le bâtiment situé sur les rivages du Doubs, sera recouvert de panneaux de verre dont l'aspect varie en fonction de la nature du filtre qui lui est associé. La couverture composera une nappe pixellisée dont la transparence dialogue avec les éléments opaques en pierre de la région.
Destiné à devenir le pôle culturel de la région Franche-Comté, le bâtiment situé sur les rivages du Doubs, sera recouvert de panneaux de verre dont l'aspect varie en fonction de la nature du filtre qui lui est associé. La couverture composera une nappe pixellisée dont la transparence dialogue avec les éléments opaques en pierre de la région.
"Dans la culture japonaise, le toit symbolise la convivialité. Cette cinquième façade se lit comme une porte monumentale, objet unique et symbole de l'unification de la ville avec le Doubs", a expliqué l'architecte, aux côtés du président socialiste de la Région et maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret (PS).
Seule émergence sur cette grande nappe, un ancien bâtiment de stockage en brique, qui sera transformé en lieu d'exposition.
Le Japonais Kengo Kuma réalise un projet fidèle à son style qui a pour ambition d'"effacer l'architecture" afin que la construction se fonde dans son environnement.
La Cité des Arts et de la Culture, d'une surface de 9.200 m2, abritera les 431 oeuvres de la collection du Fonds régional d'art contemporain de Franche-Comté et accueillera le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Besançon, qui dispense une quarantaine de disciplines artistiques.
Le projet, dont le coût s'élève à 25,92 millions d'euros, est financé par la Ville de Besançon, la communauté d'agglomération du Grand Besançon et la Région Franche-Comté. Les travaux débuteront fin 2008 pour s'achever en 2011.
