Après deux ans de travaux, le Futuroscope s’habille d’un astre lunaire en dentelles
Voilà près de 30 ans, à la date du 11 décembre, que la première pierre du Pavillon du Futuroscope a été posée marquant le début des travaux du Parc situé à Poitiers dans la Vienne. Quoi de plus naturel alors à cette date anniversaire que d’offrir à ce bâtiment une nouvelle esthétique.
Déconstruite en octobre, l’ancienne boule blanche du Pavillon a été échangée contre une boule plus aérienne et plus délicate dans ses finitions, posée en une fois mardi dernier au moyen d’une grue de 700 tonnes comme il en existe seulement trois en France de cette capacité.
Conçue par Frédéric Casanova de l’Atelier FCS, elle a été minutieusement étudiée pour être un spectacle à elle toute-seule et prolonge le message initial du Parc dans le nouveau siècle. Sa proposition est celle d’un second astre lunaire, « qui grâce à un scénario dynamique, s’animera des prouesses de l’imagerie scientifique contemporaine dans les domaines de l’observation stellaire… ».
Des projections liées à l’imagerie médicale et à la conquête spatiale seront proposées tous les soirs, en partenariat avec L’INSERM et l’Agence Spatiale Européeenne (ESA). Pour les fêtes de Noël 2014, elle offrira également une mise en scène nocturne intérieure et extérieure, avec jeux de brume et illuminations.
« L’objectif est de redonner de l’attractivité à ce lieu central et emblématique en proposant un concept d’expérience globale visant à regrouper les familles autour d’activités ludiques à faire ou à regarder », explique Dominique Hummel, Président du Directoire du Futuroscope.
Le Pavillon accueillant la boule, auparavant Cité du Numérique depuis 2013, change donc de fonction. Elle deviendra en février prochain l’Aréna Fun Xpériences, un lieu d’animations autour du sport et de la technologie.
La nouvelle shère en chiffres38 tonnes, le poids de la structure métallique primaire 10 tonnes, le poids du parement en polyester850 m2 de surface du parement Grue de 700 tonnes pour procéder aux opérations de levage (3 en France de cette capacité) 200 heures de temps d’étude et note de calcul 350 heures pour les plans de traçage 1 000 heures de temps de fabrication en ateliers de production 1 500 heures de temps de montage sur site : (4 personnes pendant 4 semaines pour le montage de la charpente et 6 personnes pendant 4 semaines pour le montage du parement) 700 000 euros HT de travaux |
C.T