Mise à jour des Règles Professionnelles « Toitures et Terrasses Végétalisées »
Dans un communiqué, les cosignataires souligne que la végétalisation du bâtiment connaît « une très forte croissance » depuis les années 2000 et qu’elle est devenue « un véritable défi pour l’urbanisme et la construction ».
Elle se veut aussi une solution aux conséquences parfois désastreuses du réchauffement climatique. « Ilots de chaleur, qualité de l’air, gestion des eaux pluviales… Pour chacun de ces enjeux, les professionnels de la végétalisation du bâtiment ont une vraie carte à jouer (…). Ils peuvent apporter une réponse pérenne à proportion des surfaces réalisées ».
Un document pédagogique et « compréhensible »
Si la tendance a attiré de nombreux acteurs, tous ne peuvent répondre aux exigences de la technique. Christophe Juif, président de l’Adivet, souligne : « Afin que les acteurs puissent répondre aux enjeux du bâtiment végétalisé, nous souhaitions réviser l’édition 2007 avec un document très pédagogique et compréhensible par les acteurs des mondes du bâtiment et des paysages ».L’édition 2018 voit ainsi le corps du texte développé. De nouvelles nombreuses annexes et des outils pratiques au service des utilisateurs sont proposés : fiche d’aide à la conception, fiche guide pour l’arrosage, liste de plantes utilisées couramment, liste de plantes interdites, fiche description du projet en phase d’exécution, fiche description système, fiche d’aide à la décision en matière de gestion des eaux pluviales, fiches conduite des protocoles de mesures de poids à CME, etc.
La nouvelle édition, acceptée par la Commission Prévention Produits (C2P) de l’Agence Qualité Construction (AQC), insiste donc sur « les facteurs et les pratiques avérées qui ont fait et font le succès des toits-terrasses végétalisés » :
- l’importance de la problématique des charges ;
- la bonne connaissance et le respect des caractéristiques du système de végétalisation, avec par exemple l’introduction d’un plan d’autocontrôle ;
- l’indispensable démarche d’entretien.
« Il nous fallait tenir compte de l’expérience des dix millions de m2 de végétalisation posée à ce jour en France et rester particulièrement vigilants sur la qualité pour la satisfaction des clients et utilisateurs », justifie Philippe Meslage, Président de la CSFE.
Le document répond également aux évolutions du marché avec ses exigences liées à la biodiversité (intérêt des systèmes semi-intensifs en la matière). Téléchargeables gratuitement sur les sites Internet des organisations professionnelles, ces règles sont accessibles à tous.
R.C
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