Wienerberger rénove son four d’Achenheim pour 5 millions d’euros
5 mois et 9 000 heures de travail ont été nécessaires pour procéder au remplacement du four. Un communiqué du groupe précise néanmoins qu’un tiers de l’ancien four (les parties de refroidissement rapide et de récupération) a pu être ré-exploité lors des travaux.
Pour ce projet, l’entreprise s’est appuyée sur la société d’ingénierie française CLEIA pour la définition et la conception du four, ainsi que sur des fournisseurs locaux pour les travaux de génie civil, de serrurerie, réseau de gaines et isolation (LEON, Hollaender, JIV, CIB, etc.).
Le four « de dernière génération », d’une longueur de 160 m pour une largeur de 6 m et une hauteur de 2,50 m, est un four tunnel où la durée de cuisson est d’environ 24 heures, atteignant une température maximale de 1 000 °C.
« La structure intérieure est désormais réalisée en brique réfractaire, ce qui assurera une plus grande longévité en comparaison à l’ancienne structure », souligne Wienerberger.
Optimiser les consommations énergétiques
L’un des enjeux de la rénovation était d’optimiser les consommations énergétiques du site. C’est pourquoi, plusieurs innovations dédiées à l’amélioration du contrôle de la cuisson ont été déployées.Le groupe cite des techniques telles que l’alimentation des brûleurs par de l’air de combustion préchauffé ou encore la création d’un four intégré dans la première partie du four.
Wienerberger parle ainsi de gains « significatifs » avec une baisse de 25% de la consommation de gaz et de 30% de la consommation électrique, « soit une économie annuelle de près de 250 000 euros, avec un impact environnemental positif et un plus faible taux de rejet de CO2 ».
Selon le groupe, cette rénovation est la « parfaite illustration de la stratégie de performances énergétique, économique et écologique de Wienerberger » qui entend offrir des solutions durables de qualité, dans chaque domaine : de la fabrication de ses produits à leur utilisation.
R.C
Photo de une : ©Wienerberger