Avec un chiffre d’affaires net de 1 608 millions d’euros au premier semestre 2023, en hausse de 2,8 % par rapport au premier semestre 2022, l'entreprise Tarkett a connu six premiers mois satisfaisants.

Ce bon premier semestre s’explique notamment par des volumes en hausse dans le segment sport, et d’un effet prix de vente positif, qui compensent des volumes en baisse en EMEA et Nord Amérique.

Dans le détail, l’EBITDA ajusté est de 126 millions d’euros au premier semestre 2023, soit 7,8 % des ventes. Un résultat stable par rapport au premier semestre 2022 (126 millions d’euros, 8,1 % des ventes). L’EBIT est quant à lui en progression par rapport au premier semestre 2022, avec 49 millions d’euros au premier semestre 2023, contre 44 millions pour la même période de l’an passé. Le résultat net est de 2,8 millions d’euros, contre 12,6 millions au premier semestre 2022.

Tarkett a également connu une bonne période de free cash-flow (+27 millions d’euros), grâce à une gestion rigoureuse du besoin en fonds de roulement, et en particulier du stock dans une période structurellement consommatrice de cash. La dette financière nette de 649 millions d’euros est en légère baisse par rapport à décembre 2022 et le levier d’endettement stable, à 2,8 fois l’EBITDA ajusté.

Quid du second semestre ?

Malgré un ensemble de bons résultats pour ce premier semestre, Tarkett préfère jouer la carte de la prudence. Pour la deuxième partie de l’année, l'entreprise anticipe une dynamique économique plus favorable, notamment en Amérique du Nord, où certains indicateurs d’activité dans le secteur du bâtiment sont désormais mieux orientés, en particulier dans le résidentiel.

Les activités de la division sports devraient continuer à bien se porter jusqu’à la fin de l'année 2023, grâce à un marché porteur et un carnet de commandes solide.

Au niveau des matières premières, il n’est pas prévu que leur prix d’achat reparte à la hausse, selon Tarkett. L’inflation salariale est cependant plus élevée que les années précédentes, et les prix de l’énergie en Europe pourraient être à nouveau à la hausse en fin d’année. À ce stade, le groupe maintient donc le niveau des prix de vente atteint fin 2022.

Pour compenser le faible niveau d’activité en Europe, le groupe a lancé des actions de réductions de coûts et a adapté ses plans de production dans les usines à ces niveaux d’activité en retrait.

Jérémy Leduc

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