Trafic de faux papiers : « La réponse est dans les mains des ministres » (FFB)
Face à la pression des syndicats, en particulier de la CGT qui a relancé en octobre un mouvement de grève des travailleurs sans papiers, le gouvernement tente de reprendre la main sur le dossier, en s'attaquant en premier lieu aux entreprises qui les emploient. Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a dit lundi qu'il présenterait fin décembre ou début janvier un texte, au terme duquel les établissements employant des sans-papiers pourront être frappés de fermeture administrative. Même s'il condamne toute entreprise qui embaucherait des sans-papiers, le président de la FFB n'est « pas persuadé que cela peut déjouer le trafic des faux papiers ».
De nombreux sans-papiers travaillent dans des secteurs en manque de main d'oeuvre, dits « en tension », comme la restauration, le bâtiment, la sécurité ou les employés de maison, sans pour autant obtenir un titre de séjour. « La réponse est dans les mains des ministres concernés » a indiqué M. Ridoret.
Bruno Poulard