Stabilisation des ventes de logements anciens en 2018
L’organisation professionnelle estime que 956 000 biens ont déjà été vendus entre octobre 2017 et septembre 2018, après 948 000 au cours des 12 mois précédents. Les transactions ont ainsi progressé de +0,8%. Néanmoins, « nous n’atteindrons pas le million [cette année] », prévient déjà Thierry Thomas, président du Conseil.
« À fin septembre 2018, le volume de ventes estimé de logements anciens est en baisse de -1,9% sur un an en Île-de-France (175 400 ventes) et en hausse de 1,5% en province (780 600 ventes) », détaille l’institut notarial.
Des prix en hausse malgré des différences entre les territoires
Par ailleurs, les notaires font état d’une augmentation des prix des biens anciens aussi bien pour les appartements que pour les maisons. Dans le collectif, le troisième trimestre 2018 a été marqué par une croissance des valeurs des biens de +3,4% sur un an. En Île-de-France, ce taux atteint même +4,2%, contre +2,6% dans le reste du territoire.Du côté des maisons, les prix ont également crû de +2,6% en un an au troisième trimestre 2018. En revanche, contrairement aux appartements, cette évolution est plus marquée en province (+2,7%) qu’en région francilienne (+2,0%). « Les prix au 3e trimestre 2018 restent en deçà des niveaux du 4e trimestre 2011 aussi bien en province qu’en Île-de-France », ajoute le Conseil supérieur du notariat.
L’organisme précise enfin que les prix ont flambé à Bordeaux, aussi bien pour les maisons (+7,3%) que pour les appartements (+18,6%). Il s’agit ainsi de la ville la plus coûteuse au regard des logements collectifs : 4 250 € en moyenne ! Nice n’est pas en reste sur le marché des maisons anciennes, s’imposant en tête du classement avec un prix de vente médian atteignant les 455 100 €.
F.C
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