Matériaux de construction : la reprise bien partie pour durer
En effet, si le mois de mai n’a pas brillé par des chiffres exorbitants, le secteur est toujours en hausse par rapport à l’année précédente. « Les livraisons de granulats ont quasiment stagné entre avril et mai (-0,8%, données cvs-cjo) mais se situent à +4,2% au-dessus de leur niveau de mai 2016 », révèle l’Unicem. « En cumul sur les cinq premiers mois de l’année, l’activité des granulats ressort sur une tendance de +3,8% sur un an. »
Même tendance du côté du BPE, dont les livraisons ont augmenté de +0,5% entre avril et mai. La hausse est néanmoins plus franche vis-à-vis de l’année précédente, culminant à +10%. Finalement, l’activité poursuit sa croissance depuis le début de l’année, à hauteur de +6,5% en cumul sur cinq mois.
« Cette tendance à la reprise se confirmerait au cours du deuxième trimestre puisque, selon les données encore provisoires, l’activité serait sur une hausse annuelle de +4,8% à fin mai », prévoit l’Unicem.
Regain d’optimisme dans le BTP
En parallèle, le secteur du bâtiment est, lui aussi, au beau fixe. De quoi redonner espoir aux acteurs du marché : « le jugement des professionnels sur leurs carnets de commande, sur l’activité passée et sur l’activité prévue s’est encore redressé en juin, renouant avec les niveaux d’avril 2008 », indique l’Unicem.Il faut dire que tous les indicateurs contribuent à ce regain d’optimisme. Le logement neuf est tout particulièrement dynamique, avec une hausse des permis et des mises en chantier de 15% et 16,2% sur les cinq premiers mois de l’année 2017. Les surfaces autorisées pour les locaux d’activité progressent également de +7,4% de mars à mai par rapport à 2016, et les surfaces mises en chantier de +3%.
Du côté des travaux publics, si la croissance est sur la retenue, les carnets de commandes, eux, sont de plus en plus remplis. « En cumul sur quatre mois, les marchés conclus affichaient une progression de +16,9% sur un an, un chiffre plutôt de bon augure pour l’activité future même si, dans l’absolu, le niveau des prises de commandes reste encore faible au regard de la moyenne de long terme », conclut l’Unicem.
F.C
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