Les exigences du label Flamme verte revues à la hausse
Ces chartes portent sur les engagements devant être appliqués par les industriels signataires pour les appareils indépendants (foyers fermés/inserts, poêles et cuisinières) et les chaudières domestiques (chargement manuel ou automatique).
« Les progrès techniques réalisés sur les appareils au bois depuis 2002 ont permis de réduire de plus de 90% les émissions de polluants et d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements. Il faut accélérer le renouvellement du parc de chauffage au bois vers ces équipements plus performants et Flamme Verte est un outil essentiel pour guider le consommateur », rappelle Virginie Schwarz, Directrice générale déléguée de l’Admet.
Le SER et l'Ademe espèrent ainsi répondre aux objectifs que s'est fixée la France dans son plan national de développement des énergies renouvelables, en équipant 9 millions de foyers d'un dispositif de chauffage au bois à l'horizon 2020.
80 % des ventes enregistrées
De son côté, Jean-Louis Bal, Président du SER, constate que « le label Flamme Verte guide l’ensemble de la filière du chauffage au bois domestique vers une dynamique de progrès avec des exigences de plus en plus fortes en matière de respect de la qualité de l’air et de performance énergétique ».
Actuellement, plus de 7,4 millions de ménages se sont tournés vers cette énergie renouvelable. Le label Flamme Verte regroupe également plus de 63 entreprises signataires du label pour un total de 90 marques commerciales actives sur le territoire français. L’année dernière, les ventes Flamme verte représentaient plus de 80 % des ventes enregistrées sur le territoire français.
C.T
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