Les employeurs de la construction sont les plus optimistes
Pour le secteur français de la construction, 8% des employeurs interrogés prévoient une augmentation de leurs effectifs au cours du 2e trimestre 2011, contre 3% des employeurs qui anticipent une baisse, tandis que 89% d’entre eux estiment que leurs effectifs resteront inchangés. Un résultat en progression de 4 points comparé au 1er trimestre 2011 (+2%) et de 15 points comparé au 2e trimestre 2010 (-9%).
Le solde net d’emploi (différentiel entre les intentions d’augmenter et de diminuer les effectifs) corrigé des variations saisonnières s’établit à +6%. Un résultat en hausse significative en comparaisons trimestrielle et annuelle. Pour le 2e trimestre de l’année 2011, sept des 10 secteurs étudiés en France affichent un solde net d’emploi positif. Ce sont les employeurs de la construction qui se s’avèrent les plus optimistes avec un solde net de + 6%.
* Le Baromètre Manpower des perspectives d’emploi pour le 2e trimestre 2011 a été réalisé dans 39 pays et territoires auprès de 64 000 employeurs environ issus d’entreprises privées et d’organismes publics dont 1000 employeurs en France. L’étude, menée du 13 au 26 janvier 2011, analyse les données obtenues en réponse à une unique question : "Comment anticipez-vous l’évolution des effectifs de votre entreprise au cours du prochain trimestre, jusqu’à fin juin 2011, par rapport au trimestre actuel ? " Le chiffre de "prévision nette d’emploi " utilisé dans ce Baromètre est le résultat de la soustraction entre le pourcentage d'employeurs anticipant une hausse de leurs effectifs et le pourcentage d’employeurs anticipant une baisse. Il s’agit donc d’un solde net – pouvant être positif ou négatif – de perspectives d’emploi. Seule étude de ce type, cette enquête prospective interroge des entreprises qui ne sont pas issues du fichier des clients de Manpower. Les données sont corrigées des variations saisonnières afin de refléter au mieux la réalité des perspectives. Ces corrections permettent d’analyser les données en lissant l’impact des fluctuations saisonnières, qui se reproduisent normalement aux mêmes périodes chaque année. Les données ainsi corrigées sont donc plus représentatives sur le long terme. |