Créé en 2013, le SNPU a pour activité de prôner les vertus du polyuréthane auprès des professionnels du bâtiment ainsi que des particuliers. Composé de 11 industriels utilisant ce matériau, il a également pour vocation d’assurer la relation en France et en Europe entre les professionnels et les pouvoirs publics.

Dans sa lettre aux candidats, le SNPU rappelle que « l’isolation doit nécessairement figurer dans les programmes présentés » et que le polyuréthane « constitue une réponse à certaines problématiques auxquelles doit faire face le pays, en matière de transition énergétique, de responsabilité environnement, de croissance ». Le syndicat a également rappelé les actions qu’il a menées jusqu’à présent.

« Le SNPU […] a contribué aux échanges sur la mise en place de la réglementation énergétique des bâtiments […] et entend participer à l’innovation et au développement de la transition énergétique en misant sur les vertus du polyuréthane ».

Un marché en pleine croissance

Pour attirer l’attention des candidats, le SNPU a insisté sur les enjeux du marché de l’isolation qui représente en France 246 millions de m2. « Dans ce marché en évolution constante, le polyuréthane en panneau est passé, en cinq ans, de 5 à 10% des parts » affirme t-il dans son communiqué. « Cet isolant contribue aux objectifs fixés par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, promulguée le 17 août 2015. […] c’est l’un des plus performants aujourd’hui » note le syndicat.

Le SNPU a aussi énuméré les qualités du polyuréthane dont la légèreté permettrait « des économies structurelles à la construction, des facilités de manipulation pour les professionnels et moins de frais de transport », vantant son statut de « matériau pérenne » qui « peut rester en place jusqu’à 50 ans. » Des arguments qui pourraient faire mouche dans un contexte d’économie globale et de protection de l’environnement, et déclencher une réaction chez un candidat soucieux de soigner cet aspect de son programme.

F.T