Le nombre de logements autorisés a progressé d’août à septembre
En ce qui concerne les mises en chantier, le nombre de logements commencés est également en hausse (+ 0,3%) mais cette fois-ci, ce sont les mises en chantier de logements individuels qui sont dans le vert (+ 2%), la part des logements collectifs commencés ayant décru de - 0,9%.
Le taux d’annulation des logements individuels autorisés à la construction s’établit à 15,9% encore supérieur à sa moyenne de longue durée (13,7%). Le même cas de figure se présente dans le collectif, le taux d’annulation atteint les 20% alors que sa moyenne de longue durée est de 19,2%.
Le délai moyen d’ouverture de chantier des logements individuels et des logements collectifs est satisfaisant puisqu’en baisse par rapport à sa moyenne de longue durée. Il s’établit à 4,8 mois dans l’individuel (moyenne de longue durée : 5,2 mois) et de 8,3 mois dans le collectif (moyenne de longue durée : 10,8 mois).
Le nombre des permis de construire accordés pour des logements neufs a progressé en glissement annuel de + 4,0% à 94 900 sur les trois mois écoulés, tandis que le nombre de mises en chantier a augmenté de + 1,5% à 78 700, précise le ministère.
Néanmoins, en données brutes cumulées sur douze mois, les permis de construire ont reculé de - 3,1% à 366 900 unités par rapport au cumul des douze mois antérieurs. Quant aux mises en chantier de logements, les chiffres sont restés stables (0,0%) à 350 600 unités.
Dans le détail, cumulé sur douze mois, le nombre de logements individuels autorisés a baissé de - 2,4% par rapport au cumul des douze mois précédents (- 3,4% pour les individuels purs et + 0,1% pour les individuels groupés). Les mises en chantier diminuent de - 5,6% (- 4,9% pour les individuels purs et - 7,3% pour les individuels groupés).
Dans le collectif, les logements autorisés ces douze derniers mois ont diminué de - 3,7% par rapport au cumul des douze mois précédents (- 2,6% pour les logements collectifs et - 9,8% pour les logements en résidence). Les mises en chantier de logements collectifs y compris en résidences ont augmenté de + 3,9%.
Sur douze mois cumulés, les régions Alsace (- 17,2%), Champagne-Ardenne (- 17,4%) et Lorraine (- 20,5%) sont les plus affectées par le recul des autorisations à la construction par rapport aux douze mois antérieurs.
Les régions Aquitaine, Bretagne et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont elles vu le nombre de logements neufs autorisés progresser respectivement de + 13,9%, + 9% et + 8,4%.
Du côté des logements commencés, le Limousin (- 22,2%), la Corse (- 19,5%) et la Haute-Normandie (-14,6%) sont les zones les plus concernées par la baisse du nombre de mises en chantier ces douze derniers mois par rapport aux douze mois précédents.
Enfin, le Nord-Pas-de-Calais et l'Alsace sont les régions dont la croissance a été la plus significative avec une recrudescence des mises en chantier de logements neufs de + 16,4%% et de + 15,1% respectivement.
L’étude du ministère du Logement confirme donc une légère reprise de l’activité, une tendance également observée par la Coface et par la fédération des promoteurs immobiliers dans des études précédemment publiées.
R.C