Après s’être intéressé aux critères retenus par les particuliers pour faire construire une maison, Domexpo a publié en novembre dernier un Baromètre faisant toute la lumière sur le profil type d’un logement individuel neuf.

Des foyers aux profils variés

Selon le salon permanent, qui regroupe 4 villages de maisons d’exposition en Île-de-France, la surface moyenne du terrain est de 1 200 m2, situé en lotissement dans 46% des cas. L’habitation, quant à elle, fait en moyenne 121 m2 et sa construction est financée grâce à un Prêt à taux zéro pour 51% des ménages.

En Île-de-France, en revanche, le terrain, beaucoup plus petit (700 m2 en moyenne), accueille généralement une maison spacieuse (126 m2). 56% de ces logements sont intégrés à un lotissement et financés via un Prêt à taux zéro.

« Les différences entre la moyenne France et la moyenne Île-de-France s’observent principalement sur le foncier. D’une façon générale, il y a en effet plus de foncier disponible en province, qu’en Île-de-France : le Baromètre Domexpo le montre bien puisque la moyenne France des terrains est quasiment 2 fois supérieure à celle de l’Île-de-France », commente Dominique Granseigne, président du salon.

Plus d’une maison sur deux équipée d’une pompe à chaleur

Quoiqu’il en soit, la pompe à chaleur air/eau s’impose comme le moyen de chauffage préféré des Français, aussi bien en région francilienne (56%) que dans le reste du territoire (51%). Ce constat a d’ailleurs été confirmé par un Baromètre Domexpo plus récent, partagé, quant à lui, le 16 janvier 2019.

Pour la deuxième année consécutive, la PAC demeure ainsi l’énergie la plus plébiscitée. Dans la France entière, le gaz ne séduit que 25% des particuliers, devant le bois (9%), l’électricité joule (6%) et le duo joule et bois (5%). La tendance est cependant bien différente en Île-de-France.

En effet, si le taux d’utilisation du gaz y est similaire au reste du pays (28%), le combiné joule + bois, lui, convainc 13% de franciliens. L’électricité, loin derrière, écope de la quatrième place avec 5% des suffrages, devant le bois (3%). Ce mauvais score n’a cependant rien d’étonnant, les feux de cheminée étant limités en Île-de-France afin de réduire la pollution aux particules fines.

F.C
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