LafargeHolcim envisage une nouvelle suppression de 100 emplois
Quoiqu’il en soit, souhaitant rester concurrentiel, le groupe a annoncé la mise en place d’un nouveau Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), visant la suppression de 102 postes supplémentaires sur le site de Saint-Quentin Fallavier (Isère). Une nouvelle qui n’a pas manqué de déclencher une déferlante de critiques du côté des représentants du personnel : « Ce nouveau PSE est de trop. Nous disons stop. Nous ne pouvons laisser sous silence de tels agissements et souhaitons rétablir la vérité ».
Entre colère et incompréhension
« Au-delà de nos entreprises LSG et TCEA aujourd’hui impactées, c’est clairement un plan de plus grande envergure que le groupe dessine sur le territoire national », s’offusquent les salariés. « Ce PSE n’est véritablement qu’une dilapidation de l’expertise internationalement reconnue de notre entreprise, mais aussi un véritable gâchis pour l’emploi de haut niveau en France. »Pour le personnel, qui fait « partie de l’élite mondiale (experts entre 45 et 55 ans) sur [ses] métiers », c’est la douche froide. Et ce ne sont pas les discussions avec la direction qui pourront dissiper l’incompréhension qui subsiste autour de ces suppressions d’emploi.
« Nos savoir-faire sont uniques au point que nos compétences ne trouveront place qu’après de nos concurrents internationaux », rappellent les représentants, inquiets du sort de leurs collaborateurs si ce PSE venait in fine à être appliqué.
Face à cette situation alarmante, le personnel de l’entreprise a tenu à « alerter les pouvoirs publics sur l’impact et les dommages engendrés par les décisions en cours ».
F.C
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