L'UFC dénonce la tromperie d'un promoteur
Ces promoteurs "ont construit à tort et à travers, dans des zones géographiques où les appartements ne pourraient trouver de locataires en raison d'une offre surabondante" et "ont abusé de milliers de particuliers par des pratiques commerciales tendancieuses, en les incitant à acquérir des logements, alors même que le bénéfice escompté de l'opération était des plus improbables", affirme l'UFC-Que Choisir.
Situations délicates
François Jouven, le PDG d'Akerys, a affirmé que sa société ne vendait de tels logements "qu'à des gens qui paient des impôts" et que le taux de vacance des logements dans les villes citées par UFC-Que Choisir (Agen, Alès, Montauban, Tarbes) "n'excédait pas 5%". Selon M. Jouven et la Fédération des Promoteurs-Constructeurs (FPC), sur les 300.000 logements vendus depuis 2003 à des investisseurs, seulement 5.000, soit un peu plus de 1,5% "posent un problème".
De son côté l'UFC-Que Choisir estime que "des milliers d'investisseurs, privés de loyers, sont aujourd'hui incapables de rembourser les crédits qu'ils ont souscrits pour financer leur projet et se retrouvent dans des situations financières des plus délicates".
Laurent Perrin (source AFP)