L’immobilier ancien fait grise mine en ce début d’année
« C’est sur le marché des maisons que la pression sur les prix s’est relâchée le plus nettement : depuis septembre 2017, les prix signés au cours des 3 derniers mois reculent (avec -0,3% en janvier 2018, contre +1,3% il y a un an à la même époque) », indique le document.
« Sur le marché des appartements en revanche, le rythme d’évolution des prix ne fait encore que ralentir : mais le ralentissement se renforce au fil des mois (avec +0,7% en janvier, contre +1,4% il y a un an à la même époque) », poursuit-il.
De nombreuses villes concernées
De fait, à fin janvier 2018, les prix n’ont augmenté que de 0,4% au cours du dernier trimestre. À titre comparatif, cette croissance était de 1,4% sur la même période l’année précédente.Le Baromètre fait cependant état d’« évolutions très différentes selon les villes ». La hausse des prix de l’ancien se fait particulièrement ressentir à Bordeaux (+14,3% sur un an), ainsi qu’à Lille et à Lyon (+8%).
« En revanche, la hausse des prix ralentit fortement à Brest, au Mans et à Marseille. Le ralentissement est remarquable pour Brest, face à une demande qui a été déstabilisée par des prix qui avaient cru de 9,8% en 2017 ! Alors que sur Le Mans et Marseille, les prix n’augmentent plus que faiblement, sur un marché en panne », observent Les Prix de l’Immobilier et SeLoger.
Le décrochage du marché de l’ancien se fait également ressentir au niveau du nombre de transactions. Si certaines régions, dont les Pays de la Loire et Poitou-Charentes, parviennent à rester dynamiques, d’autres ont subi un recul « de l’ordre de 10% », à l’instar de l’Auvergne, la Bretagne et le Limousin. Autant de constats qui n'ont rien de rassurant, après les prévisions 2018 du Crédit Foncier.
F.C
Photo de Une : ©Capture d’écran Baromètre LPI-SeLoger des prix immobiliers