En février dernier, le groupe Hexaôm dressait un bilan très positif de l’année 2021, enregistrant +13 % de chiffre d’affaires, qui frôlait ainsi le milliard d’euros. 

En septembre, le directeur général adjoint confiait toutefois, dans une interview accordée à Batiweb, ses inquiétudes concernant les hausses de prix des matériaux et la remontée des taux d’intérêt.

Malgré cette conjoncture, le chiffre d’affaires du groupe s’est une nouvelle fois inscrit en hausse ces 9 derniers mois, avec +8,2 %, pour un total de 765,6 millions d’euros, alors que la période de comparaison enregistrait déjà des niveaux très élevés.

Une activité qui résiste

Dans le détail, toutes les activités sont en croissance, sauf le segment rénovation, en baisse de 13,5 %. Inversement, le segment aménagement foncier enregistre un rebond important, avec +53,1 %, pour un total de 27 millions d’euros. Mais en valeur, c’est la construction de maisons individuelles (CMI) qui porte le plus le CA, représentant 589 millions d’euros, en hausse de +11,5 %, malgré l’allongement des délais de construction.

L'évolution du chiffre d'affaires d'Hexaôm par activité

Côté carnets de commandes, Hexaôm est également satisfait, avec des ventes qui résistent dans la construction de maisons. Sur ce segment, le groupe explique avoir préservé ses marges grâce à l’ajustement des prix de vente suite à l’entrée en vigueur de la RE2020 et à la hausse des coûts de construction. Bilan : le prix de vente moyen s’établit désormais à 156 900 € HT, soit +18,5 % en un an, alors qu’il était de 120 400 € HT en 2019.

Le milliard d’euros de CA dépassé pour 2022

Pour l’ensemble de l’ensemble de l’année 2022, le groupe est optimiste, et prévoit un bilan dépassant le milliard d’euros de chiffre d’affaires. Il reste également confiant pour les mois à venir, notamment grâce à une bonne visibilité de l’activité sur 18 mois, et à une diversification de ses activités, notamment dans la rénovation B2C.

« L’objectif du groupe est de renforcer significativement ses positions dans un marché porté à la fois par les transactions dans l’ancien (pénurie dans le neuf), la recherche d’économies d’énergies (transition énergétique), l’obligation de mise en conformité des logements (audit énergétique), et par les aides à la rénovation », précise Hexaôm dans un communiqué.

Claire Lemonnier
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