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Herige s'engage dans une politique environnementale ambitieuse

Publié le 16 février 2021

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Herige annonce le déploiement d’une stratégie nouvelle basée sur trois piliers : le développement d’une politique RSE ambitieuse, la valorisation du capital humain et l’innovation. Lors d’une visioconférence organisée le 12 février dernier, Benoît Hennaut, président du directoire, a détaillé la feuille de route du groupe dont l’ambition est de devenir « la référence » pour ses clients sur tous ses territoires, et d’accentuer la croissance profitable pérenne de ses trois métiers (négoce, béton et menuiserie industrielle).
Herige s'engage dans une politique environnementale ambitieuse - Batiweb

Le Groupe Herige (Edycem, VM Matériaux, Atlantem) a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 600 millions d’euros en 2020, en repli « limité » de – 3,5% par rapport à l’année précédente. Un résultat « satisfaisant » compte-tenu du contexte sanitaire, et qui se doit à un 4e trimestre « très soutenu » (+ 10,5%) et à la « capacité d’adaptation, à cette agilité », dont ont fait preuve les équipes. 

Lors d’une visioconférence, Benoît Hennaut, président du directoire d’Herige, est revenu sur « cette culture, cette histoire vendéenne » qui est « bien vivante, bien utile dans des moments, où de façon pragmatique, il faut se remettre en question », se réinventer et participer à l’évolution du secteur. Implanté au cœur des territoires, avec un réseau de proximité ancré dans le Grand Ouest, le groupe souhaite embarquer l’ensemble de ses branches dans un projet « responsable etdurable ». Une évolution pour anticiper les transitions en cours et à venir. 

Herige souhaite « être la référence » pour ses clients sur tous ses territoires. « C’est quelque chose de très ambitieux, obtenir de nos clients qu’ils nous recommandent. Il y a une corrélation immédiate entre la fidélité et notre profitabilité. Si on est capable d’apporter plus de valeur à nos clients, on est capable de récolter plus d’activités, plus de satisfaction et donc d’entrer dans un cercle vertueux. Nous voulons, de façon détaillée et avec humilité, comprendre leurs besoins et leurs usages de demain, le tout à travers des solutions environnementales ». 

« Donner du sens à la transformation »

Herige souhaite ainsi créer « une vraie culture environnementale ». Le fil rouge de la stratégie, « c’est la croissance profitable pérenne. Ce sont des valeurs importantes pour assurer le futur de l’entreprise », souligne Benoît Hennaut. 

Pour définir la feuille de route, le président du directoire déclare s’être rendu sur les différents sites du groupe « que ce soit dans nos agences, nos usines, nos centrales » pour s’imprégner « de nos opportunités, de nos personnes, pour découvrir les choses, et les comprendre ». Chacune des activités a également été appelée à penser « un plan structuré » portant sur la façon de « précisément aboutir à une croissance profitable ». 

Une politique RSE « ambitieuse » 

La démarche RSE va être impulsée par diverses actions : la mise en place, dès mars 2021, d’un nouveau comité spécialisé, et le renforcement du comité de Direction avec notamment une direction RSE, pour le pilotage des projets stratégiques du groupe « en totale synergie avec ses enjeux humains et de développement durable ». Benoît Hennaut précise également avoir « engagé tout le comité de Direction dans des formations approfondies ». Le Conseil de surveillance a par ailleurs adopté, en décembre 2020, une nouvelle politique de rémunération des Comités de Direction basée pour 30% sur des indicateurs RSE. 

La stratégie va ainsi se décliner en interne dans la façon de travailler, d’interagir, de consommer et de produire, et en externe en repensant la façon de délivrer les produits et l’offre aux clients. Il est aussi question de déployer des solutions « qui puissent répondre à cet objectif de neutralité carbone ». Herige attend de ses branches qu’elles se mobilisent pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Des projets ont d’ores et déjà été lancés comme par exemple la conception de bétons durables dans le cadre de la chaire de recherche II entre Edycem et l’École Centrale Nantes, ou encore la création de MENREC pour favoriser le recyclage et le réemploi dans le secteur de la menuiserie, un dispositif qui s’inscrit pleinement dans le cadre de la future REP Bâtiment 2022. 

Le capital humain, moteur de la transformation

La notion d’accompagnement du capital humain « est centrale dans tout le projet », insiste Benoît Hennaut. Des actions vont ainsi être mises en place pour favoriser l’épanouissement et attirer de nouveaux talents. Une priorité va être donnée à la sécurité et à la santé avec l’organisation de journée dédiées pour rappeler les bonnes pratiques, et réduire les problématiques récurrentes. Il est indispensable de mettre « la vie et l’environnement de travail en avant pour que chacun soit serein ». 

La stratégie vise aussi le développement de nouvelles compétences. A ce titre, des formations seront proposées pour accompagner la transformation des métiers. Une nouvelle édition Campus Talents sera aussi organisée. 

Innovation et transformation digitale

L’innovation et la digitalisation constituent un axe mobilisateur pour les équipes, estime Herige. « Le digital est un vrai marqueur, une rupture, une grande révolution selon l’interlocuteur. Le digital est un élément qui peut, avec l’innovation, alimenter notre performance ». Un data manager va être recruté et intégré au sein des équipes de la holding. « Il aura pour mission de récolter, d’identifier, de qualifier, d’entretenir et de bien gérer l’ensemble de nos datas, tous métiers et toutes activités confondus ». 

Le gain de temps et le renforcement de la relation client sont au cœur de la démarche. C’est tout l’intérêt d’Edycem Connect, qui constitue « une première étape vers la dématérialisation ». Le groupe s’appuie aussi sur de multiples dispositifs d’association de compétences, à l’interne et à l’externe pour stimuler l’innovation (ex. Concours de l’Innovation), et sur ses partenaires de longue date, tels que le Village by CA. 

Avec l’innovation, « on n’est jamais sûr de rien. L’innovation, c’est le risque d’aller de l’avant, d’anticiper, de mettre des choses en place… ». Mais l’innovation c’est aussi « s’engager aux côtés de la Recherche et du Développement » et donner naissance à des solutions novatrices, telles qu’AM-X chez Atlantem, « qui sont des succès majeurs », conclut Benoît Hennaut. 

Rose Colombel
Photo de une : Bennoît Hennaut, président du directoire d'Herige - ©Charles Marion

 

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