Créée en 2004, l’Association des Constructions Industrialisées et Modulaires regroupe une vingtaine d’acteurs du secteur. Ses adhérents représentent 3 300 emplois pour un chiffre d’affaires dépassant 780 millions d’euros en 2016, soit 90 à 95% du total de la profession modulaire. 

Pour gagner en reconnaissance et visibilité, ses membres ont voté, en décembre dernier, la dissolution de l’organisation en tant qu’association loi 1901 pour adopter de nouveaux statuts qui la transforme en syndicat professionnel. 

Déjà sur son site, l’ACIM indiquait l’importance de soutenir les industriels via une entité « qui soit un véritable porte-parole de la spécificité de leur métier et de leurs produits ». 

La mise en place du syndicat va permettre à l’ACIM d’intervenir « sur la globalité des enjeux de la filière » et « d’élargir le cercle des métiers membres », selon Michel Gourmelon, directeur de filiale chez Loxam Module, membre de l’ACIM et porteur du projet. Il ajoute : « Grâce à ce statut de syndicat professionnel, nous allons désormais pouvoir intégrer de nouveaux membres et accentuer la représentativité de l’ACIM et donc sa visibilité ». 

La démarche va ainsi permettre de réunir plus d’entreprises de métiers participant au même secteur d’activité et de conférer à l’organisme « une meilleure reconnaissance par les interlocuteurs institutionnels ». 

Parmi les priorités du syndicat :

• Défendre les droits et intérêts des professionnels de la construction modulaire et industrialisée ;
• Promouvoir le concept et les métiers de la construction modulaire ainsi que les méthodes de fabrication hors-site ;
• Représenter les acteurs du marché auprès des instances normatives et/ou réglementaires ;
• Définir et élaborer toute charte ou document professionnel spécifique aux métiers concernés ;
• Définir des minima de qualité et diffuser les bonnes pratiques ;
• Fédérer l’ensemble des professionnels du secteur pour plus de cohésion.

R.C

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